Congo-Kinshasa: En Marge de la signature de la charte - Kamerhe, Kabuya, Mboso,Bahati, Bemba et Sama au praesidium de l'USN

Le camp présidentiel se met en ordre de bataille en prévision des élections qui pointent à l'horizon. Le mercredi 5 avril 2023, l'Union Sacrée de la Nation a formalisé sa machine électorale à travers la mise en place d'une «Charte» constitutive qui va désormais définir la suite des actions à mener dans la perspective des élections générales prévues en décembre 2023.

Au cours de cette cérémonie, les chefs des partis politiques estimés à plus de 200 et les membres du présidium ont officiellement apposé leurs signatures sur cette «Charte» en vue d'assurer la réélection de Félix Tshisekedi et si possible rafler le lus grand nombre de sièges aux législatives nationales et provinciales. Il faut noter que le praesidium de l'Union Sacrée pour la Nation est composée de:

- Vital Kamerhe, Vice-premier de l'Economie Nationale et président de l'UNC ;

- Augustin Kabuya, Secrétaire général a.i de l'UDPS, parti au pouvoir ;

- Christophe Mboso, président de l'Assemblée Nationale ;

- Modeste Bahati, Président du Sénat et de l'AFDC-A ;

- Jean-Pierre Bemba, Vice-premier ministre de la Défense et président du MLC ;

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- Jean michel Sama Lukonde, Premier ministre.

L'Union Sacrée de la Nation, qui se veut une plateforme d'unité et de rassemblement, compte 4 organes. Il s'agit du Congrès, la haute autorité publique, le présidium et la conférence des présidents. Après la signature de cette charte constitutive, l'Union Sacrée annonce sa sortie officielle le 22 avril prochain et appelle à l'adhésion massive des autres formations politiques et des personnalités indépendantes qui trainent encore le pas.

Dans son allocution de circonstance, Christophe Mboso a précisé que la signature de cet important document, comprenant 78 articles, est aussi une façon de faire voir au monde entier que l'Union Sacrée de la Nation est désormais en ordre de bataille pour les élections et qu'elle existe réellement, que ce soit dans les faits tout comme dans les actions. Il a fait un rappel historique sur les leçons à tirer des consultations nationales initiées par le chef de l'Etat, lesquelles sont contenues dans son discours prononcé il y a deux ans.

Pour sa part, le chef du parti présidentiel, Augustin Kabuya, a appelé à la sagesse et à la sincérité entre alliés. « Aujourd'hui, le monde entier nous regarde. A chaque moment quand il y aura des petits problèmes entre nous, qu'on les gère avec sagesse. Faisons un effort de nous supporter mutuellement car il n'y a pas des saints. Quand certains veulent rejoindre l'Union Sacrée de la Nation qu'on ne tienne pas des discours du genre : «lui, c'est un tel, etc.» Là, je dis non car le chef de l'Etat a besoin de tout le monde », a-t-il martelé.

Rappelons que tous les chefs des partis et regroupements politiques, membres de l'USN, ont décidé de faire bloc derrière le président Tshisekedi pour atteindre les objectifs de son mandat. Et ils sont soumis à plusieurs règles, notamment l'interdiction de tenir des déclarations contre la coalition ou encore contre tout acte de nature à nuire à Felix Tshisekedi.

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