« De nombreuses communautés n'ont pas reçu d'assistance, en raison d'une faible mobilisation des ressources financières et des difficultés d'accès dans certaines zones. En outre, les pénuries alimentaires amènent de nombreux ménages pauvres à recourir à des stratégies d'adaptation néfastes » a indiqué le Secrétaire Général de la Croix-Rouge burkinabé Lazare Zoungrana.
Selon la Croix-Rouge la crise alimentaire au Burkina risque de se détériorer si des mesures fortes ne sont pas prises, notamment durant la période de soudure (juin-août).
Face cette situation l'organisation a appelé les partenaires à accroitre leur soutien alimentaire à l'endroit populations affectés par la crise.
« Nous devons agir maintenant et dans le même élan pour mobiliser les ressources. » a declaré le chef de la Délégation de l'IFRC pour le Cluster du Niger, Mali, Burkina Faso et Côte d'Ivoire, Thierry Balloy.