Pendant que le processus d'identification et d'enrôlement des électeurs tend vers sa fin, le Groupe de réflexion et d'analyse pour le développement du Maniema dénonce le « non-respect de la cartographie » édictée par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Celle-ci, pour sa part, parle d'un vieux conflit foncier qu'elle n'est pas censée régler.
D'après le coordonnateur principal du Groupe de réflexion et d'analyse pour le développement du Maniema, Mutuza Kandolo, le problème prose dans les limites de territoires de Kasongo et Pangi dans les Ikama. En effet, explique-t-il, le bureau d'enrôlement des électeurs de Kasongo se retrouve à Bause 2 ; alors que cette partie se trouve sur le sol du territoire de Pangi :
« Le responsable de la CENI/Maniema nous avait assuré que cette fois-ci la cartographie doit être respecter aux limites territoriales de Pangi, de Kailo, de Kasongo. Mais malheureusement, il n'a pas respecté la cartographie et les limites de territoire de Pangi. Sur l'axe Ikama vers Bausa 2 et à côté de Misoke la même chose ! C'est ce que nous déplorons. Ils ont pris une partie de Bausa 2, comme d'habitude les ont injectés dans le territoire de Kasongo. Misoke Village, un bureau de territoire de Pangi ».
Mutuza Kandolo parle aussi de la récupération d'une partie d'Ulima vers Misoke par le territoire de Kailo. « Après 5 kilomètres, vous retrouvez un bureau de Kailo, sur la bénédiction de l'ancien gouverneur, qui est aujourd'hui le deuxième vice-président de la CENI au niveau de Kinshasa, monsieur Didi Manara », a-t-il poursuivi.
Contacté par Radio Okapi, le secrétaire exécutif provincial de la CENI/Maniema, Emile Dimoke Tambwe, parle plutôt d'un conflit qui date de longtemps et qu'il n'appartient pas à la CENI de trancher sur les conflits. Pour lui, il revient aux autorités locales de régler cette question.