Le Parti politique Agissons pour la République (AREP), de Me Guy Loando Mboyo, a lancé samedi 8 avril à Kisangani, dans la province de la Tshopo, une campagne contre la balkanisation de la RDC.
Cette campagne a été annoncée au cours d'un point de presse organisé au siège de ce parti, par son Président Fédéral, Bienvenu Bolongue.
« Pour marquer sa désapprobation au projet de Balkanisation du pays », AREP appelle la population à signer une pétition.
Pour Bienvenu Bolongue, les déclarations de certains officiers militaires de la Force de l'EAC ne rassurent pas. Alors que le gouvernement congolais l'avait annoncée comme une force qui venait le soutenir pour mettre fin à la rébellion du M23 et aux groupes armés, cette force n'a malheureusement pas le mandat offensif.
« En plus, les propos de quelques hommes politiques français qui aimeraient le partage des ressources naturelles avec certains pays frontaliers sont des signes avant-coureurs de cette tentative de balkanisation. La population doit dire non à ce projet macabre », soutient Bienvenu Bolongue.
« La population doit s'auto prendre en charge. Comment ? En montrant sa position, en signant la pétition, on peut, par exemple, organiser des villes mortes pour dire nous sommes contre la balkanisation de notre pays, on peut organiser des marches, des émissions, on n'en parle presque pas », a-t-il martelé.
Bien des cadres de ce politique et plusieurs journalistes ont signé cette pétition. Ces derniers déclarent avoir posé cet acte en tant que Congolais et leaders d'opinion afin de donner un exemple à d'autres compatriotes.
« J'ai signé cette pétition parce que, c'est un problème que nous portons à coeur et qui nous touche. En signant cette pétition, je dis non à ce plan macabre. J'ai signé cette pétition en ayant un souci patriotique, en tant que leader d'opinion comme journaliste, comme quelqu'un qui communique, j'ai fait ce devoir pour que je puisse avoir le moyen de dire aux autres de venir signer cette pétition... », a déclaré, pour sa part, un journaliste qui a requis l'anonymat.
Au terme de ce point de presse, beaucoup d'autres Congolais, ont commencé à signer cette pétition au cours d'une cérémonie publique organisée à l'espace Boyomais.