Sénégal: Révision du fichier électoral - Les Saint-Louisiens se rendent massivement auprès de la commission administrative

Saint-Louis — La commission administrative chargée de la révision des listes électorales à Saint-Louis (nord) a enregistré 126 nouvelles inscriptions en vingt-quatre heures, signe d'un "engouement" des citoyens pour le prochain scrutin présidentiel, a dit à l'APS son président, Macoumba Kane Diallo.

Durant la journée du jeudi 6 avril, date d'ouverture de la mise à jour du fichier électoral national, 42 électeurs ont procédé à la modification de leur inscription pour plusieurs motifs, dont le changement de lieu de vote, selon M. Diallo.

Il parle d'un "engouement sans précédent" des Saint-Louisiens pour l'élection présidentielle du 25 février 2024.

Des dizaines de citoyens se sont rendus à la préfecture de Saint-Louis, où siège la commission administrative, pour mettre à jour leurs données électorales ou se faire enregistrer pour la première fois.

Certains se sont prêtés à l'exercice de leur plein gré, mais Assane Diouf, un jeune homme venu de la cité Niakh, un quartier saint-louisien, dit se soumettre à l'injonction de sa tante pour venir s'inscrire.

Vendredi, il faisait la queue, comme des dizaines d'autres personnes, devant la commission administrative.

"En raison du rush noté jeudi, Djibril Sakho, un délégué du Parti démocratique sénégalais (opposition), a proposé l'ouverture d'autres commissions administratives dans la ville. Il revient aux autorités administratives d'étudier sa proposition", a expliqué Macoumba Kane Diallo.

L'auteur de la proposition a dit à l'APS avoir proposé aux autorités concernées d'ouvrir trois autres commissions, dans les quartiers de Sor et Ngalelle, dans l'île de Saint-Louis aussi, pour permettre à tous ceux qui le désirent de s'inscrire à temps.

La révision "exceptionnelle" des listes électorales se poursuivra jusqu'au 6 mai.

Elle aura lieu dans le territoire national et dans d'autres pays où vivent des Sénégalais, a annoncé le ministre de l'Intérieur, Antoine Diome, début mars.

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