Le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, Pr Ardjima Thiombiano, accompagné de trois membres du gouvernement, a effectué le vendredi 7 avril 2023, à Bagré, dans la région du Centre-Est, une sortie-terrain sur les sites d'incubation de l'Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et des innovations (ANVAR).
L'auto-emploi des étudiants en agronomie tient à coeur le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation. En effet, dans le cadre de son projet « Employabilité des jeunes », le premier responsable du département, Pr Ardjima Thiombiano, accompagné de trois membres du gouvernement, s'est rendu, le vendredi 7 avril 2023, à Bagré, dans la région du Centre-Est, sur les sites d'incubation de l'Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et des innovations (ANVAR) devant accueillir en juin prochain une cinquantaine d'étudiants en agronomie concernés par la phase pilote du projet.
Sur les lieux, la délégation ministérielle a visité le système de canalisation des eaux et un champ de riz d'une superficie de 8 hectares. Le cap a ensuite été mis sur le site du barrage de Bagré où l'équipe a passé en revue la centrale hydro-électrique et les installations du système de déversoir d'eau. Elle a terminé son périple par la visite des infrastructures d'accueil du Centre écotouristique. Selon le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, Pr Ardjima Thiombiano, cette visite qui vise à exposer la nouvelle vision de son département, s'inscrit dans le cadre d'un projet fédérateur au niveau du gouvernement impliquant plusieurs ministères.
A l'écouter, après la phase pilote qui concerne Bagrépôle, le projet sera étendu aux autres périmètres irrigables, notamment au barrage de Samandeni, du Sourou, du Kompienga et même aux universités disposant des espaces agricoles. Pour M. Thiombiano, le projet « Employabilité des jeunes » est centré sur l'étudiant. A son avis, il va permettre de développer chez lui un esprit entrepreneurial tout en renforçant ses connaissances pratiques sur le terrain.
« Aujourd'hui, nous voulons donner des opportunités à l'étudiant burkinabè. Il est souvent reproché aux universités de former des étudiants sans que ceux-ci, après l'obtention de leurs diplômes, n'aient pas des perspectives », a souligné Ardjima Thiombiano. D'après le premier responsable de l'Enseignement supérieur, à travers ce projet, son département entend faire comprendre à la jeunesse estudiantine que ce n'est pas un échec pour elle, de revenir aux fondamentaux de l'agriculture.
« Notre mission aujourd'hui consiste à expliquer à cette jeunesse qu'il ne faut pas toujours compter sur la Fonction publique et qu'en s'installant à son propre compte, elle peut s'épanouir », a-t-il conclu. Cette phase pilote du projet, qui va prendre en compte les étudiants déplacés internes et ceux affectés par l'insécurité, concerne la production du riz, du maïs, de la patate douche à chair orange et du manioc.