Cote d'Ivoire: Cajou - Les Etats membres réfléchissent aux actions à mener pour le développement du secteur

En marge du Salon international des équipements et technologies de transformation de l'anacarde (SIETTA) qui s'ouvre ce jeudi 6 avril, le Conseil des ministres du Conseil international consultatif du cajou (CICC) tient sa 5ème réunion cet après-midi pour échanger et délibérer sur les mesures proposées par les experts pour l'avancée du CICC.

En effet, la réunion des experts qui s'est tenue, le mercredi 4 avril 2023 à Ivotel Plateau, a permis aux directeurs généraux du commerce, de l'agriculture, et aux conseillers techniques des structures des pays membres d'examiner les dossiers proposés par le secrétariat exécutif en vue de les soumettre à la validation du Conseil des ministres. Président en exercice du Conseil des ministres du CICC, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural du Cameroun, Gabriel Mbairobé a précisé qu'il s'agira pour les experts d'apprécier les progrès réalisés depuis la 4ème session, valider le plan stratégique quinquennal 2023-2027 recommandé afin de disposer d'une boussole programmatique, disposer d'un plan de travail budgétiser pour l'année fiscale 2023, et enfin, d'opérationnaliser les trois comités techniques non permanentes pour leur première mandature. « C'est une session importante et nous comptons sur la clairvoyance, l'expertise des représentants des Etats-membres afin de renforcer l'institution. Il s'agit de discuter des opportunités de mettre une synergie d'action pour permettre véritablement faire de l'Afrique le moteur et le siège du cajou », a-t-il indiqué.

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Au nom du ministre de l'Agriculture et du développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani et celui du Commerce et de l'Industrie, Souleymane Diarrassouba, le directeur général du Conseil du Coton Anacarde, Adama Coulibaly a insisté sur la mutualisation des efforts Etats membres pour une même cause. Celle de la transformation de l'anacarde. « C'est le défi que nous devons relever pour créer de la valeur ajoutée afin que nos parents profitent des avantages de la filière. La production ne représente que 20% de la chaine des valeurs, c'est trop faible. Alors que la transformation représente 40% et la distribution 40%. Ceux qui font le plus d'efforts sont les moins rémunérés. C'est pourquoi, nous devons nous donner tous les moyens pour réussir la transformation. Nous avons la chance d'avoir des politiques très engagées, qui nous poussent et nous accompagnent avec leurs moyens », a-t-il fait savoir. Organisation intergouvernementale de promotion des chaines de valeurs du cajou, le CICC a pour but de fournir un cadre de concertation et de promouvoir le développement du secteur du cajou dans l'espace des Etats membres à travers la coordination des politiques. A ce jour, 11 pays en sont membres, à savoir, le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d'Ivoire, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Mali, le Nigeria, le Sénégal et le Togo.

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