Le ministère de la Santé et du Développement social en collaboration le Bureau de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a organisé, le 06 avril à Bamako, le dialogue national pour le financement des programmes VIH/ Tuberculose et le Paludisme. C'était sous l'égide du ministre de la Santé, Diéminatou Sangaré.
La tenue de ce dialogue est une activité-clé à laquelle l'Etat et le Fonds mondial attachent une importance capitale. La présente session offre l'opportunité d'engager des réflexions pertinentes permettant d'approfondir l'analyse de certains questionnements, afin de mieux percevoir les enjeux et défis. Le dialogue national ouvre la phase d'écriture de la demande de financement qui sera envoyée à la fin du mois de juin au fonds mondial.
Pour que les actions en matière de lutte contre le VIH/SIDA et la Tuberculose ainsi que celles en faveurs du renforcement du système de santé impliquent tous les acteurs et profitent à tous, il est nécessaire d'une part, d'évaluer périodiquement les politiques publiques mises en oeuvre, et d'autre part, d'organiser des cadres d'échanges inclusifs dans le but d'assurer un consensus autour des principales orientations et des stratégies à dégager pour l'avenir.
Selon le ministre de la Santé et du Développement social, les travaux de cette session se tiennent dans un contexte marqué par l'engagement des plus hautes autorités du pays et la société civile à soutenir la politique de Santé, de la Solidarité, de l'Action humanitaire et de la Promotion de la femme, de l'enfant et de la famille ; la poursuite de la mise en oeuvre des réformes engagées au niveau du secteur de la santé, développement social et promotion de la famille ; la disponibilité d'un cadre stratégique national de lutte contre le VIH/Sida ; la révision du plan stratégique national intégré de la Cellule sectorielle de lutte contre le VIH-TB/Hépatites virales.
12 millions de moustiquaires imprégnées seront distribués
Le dialogue pays est préalable à l'écriture conceptuelle, a rappelé Dr Hawa Diarra, présidente du CCM-Mali (instance de coordination nationale) pour les programmes financés par le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Malgré le retard au démarrage, Marc Saba, représentant pays de l'ONUSida au Mali, a indiqué que c'est la première fois qu'on a réussi à organiser au Mali un dialogue communautaire par région, une planification ascendante couplée à un dialogue par région et dialogue humanitaire. « Les résultats de tous ses dialogues inclusifs seront versés à ce dialogue national », a rappelé, Marc Saba.
La contribution des partenaires n'est pas seulement financière, elle est aussi essentielle dans le partenariat technique dans la recherche opérationnelle, a rappelé Sonia Floris, gestionnaire du portefeuille du Fonds mondial. « La recherche constante d'harmonisation d'intervention et synergie demeure sans faille pour le fonds mondial.
A titre d'exemple, elle a rappelé que la campagne de distribution massive de distribution massive de moustiquaire imprégnée en préparation. « C'est plus de 12 millions de moustiquaires imprégnées seront distribués à partir du mois de juin sur l'ensemble du territoire national pour permettre d'atteindre la couverture universelle du paludisme au Mali », a annoncé Sonia Floris.