Les membres du FNDC - Front national pour la défense de la Constitution - assurent faire toujours l'objet de persécution de la part des militaires au pouvoir.
A Conakry, s'ils ne sont pas en prison, ils sont contraints de quitter le pays pour se mettre à l'abri. Actuelement, trois dirigeants du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) sont incarcérés à la prison centrale de Conakry.
Abdoulaye Oumou Sow, chargé de communication du mouvement, lui, a pu s'enfuir et vit depuis une semaine en exil en France. Il nous explique pourquoi les membres du FNDC sont désormais contraints de vivre dans la clandestinité en Guinée.
Selon le Front national de défense de la Constitution (FNDC), depuis le coup d'Etat militaire du 5 septembre 2021, au moins 17 personnes ont été tuées par balle, victimes de la "répression sanglante" exercée par le pouvoir dirigé par le Colonel Mamadi Doumbouya.
Des militaires se sont engagés sous la pression internationale à céder la place à des civils élus d'ici à fin 2024, le temps, selon eux, de mener de profondes réformes.