Sénégal: Kaolack - 1321 demandes d'inscription et de modifications déjà enregistrées / Adjoint-préfet

Kaolack — Quelque 1321 demandes d'inscriptions et de modifications sont sur la table de la Commission départementale de révision exceptionnelle des listes électorales de Kaolack (centre), depuis le démarrage officiel de ce processus le 6 avril dernier, a confié mardi à l'APS l'adjoint au préfet, Aliou Sadji.

"En deux jours, on a enregistré 1120 demandes d'inscription et 201 demandes de modifications, soit un total de 1321 demandes", a notamment dit M. Sadji dans un entretien, précisant qu'en plus de Kaolack, la commune de Kahone aussi dispose d'une commission de révision des listes électorales.

Aliou Sadji a signalé que les demandes d'inscription concernent les primo-votants communément appelés les "nouveaux électeurs", parce que ne figurant pas, jusque-là, sur le fichier électoral, et qui ont maintenant 18 ans révolus.

Les modifications concernent le changement d'adresse électorale ou de statut, comme le militaire qui est devenu civil ou le civil qui devient militaire. "On n'a pas encore enregistré ce type de modification. Il y a aussi des cas de radiation comme, par exemple un citoyen qui disposait d'une carte d'électeur mais qui est décédé", a expliqué M. Sadji.

Selon lui, à l'instar des autres localités du Sénégal, la commission administrative a commencé le jeudi 6 avril et fonctionne normalement et qu'en dehors de la commune de Kaolack, au niveau de chaque arrondissement du département, il est érigé une commission, plus précisément à Ngodji, Ndédieng et Koumbal.

Installé dans les locaux de la Préfecture de Kaolack, le siège de la commission administrative en charge de la révision exceptionnelle des listes connait une affluence avec la présence massive des jeunes et des femmes venus pouvoir disposer du document qui leur permet de pouvoir jouir de leur droit civique.

"On a remarqué qu'au niveau des arrondissements, le taux est un peu faible par rapport à la commune de Kaolack. Cela se justifie par le fait qu'il y a une seule commission administrative encore ouverte à Kaolack qui, du reste, est une très grande commune", a expliqué l'adjoint au chef de l'exécutif départemental.

M. Sadji a informé qu'une demande a été faite au niveau de la Direction générale des élections (DGE) du ministère de l'Intérieur, pour la création de deux autres commissions administratives dans la commune de Kaolack.

"Si une telle demande est satisfaite, elle pourra régler le problème lié à l'affluence. Parce que notre devoir, c'est de satisfaire tous les ayant-droits et effectivement, avant la date de clôture de ce processus de révision exception des listes électorales, toutes demandes seront satisfaites", a-t-il souhaité.

Même s'il reste très difficile voire impossible pour un journaliste d'accéder aux membres de la commission administrative départementale, l'adjoint au préfet de Kaolack assure quelques formations politiques y sont représentées.

Toutefois, il soutient que "si un responsable de parti vient avec son accréditation, on le reçoit sans problème dans la salle", a-t-il déclaré.

Des citoyens interrogés saluent, pour l'essentiel, la mise en place de ces commissions qui, selon eux, constitue une "brèche" qui permet de promouvoir leur droit civique à travers l'obtention par le citoyen d'un document leur permettant de jouir de ce "droit inaliénable".

Seulement, ces derniers jugent "très courte" la durée de ce processus et souhaitent sa prolongement afin de donner "plus de chance" aux nouveaux électeurs, "signe de vitalité" de la démocratie sénégalaise.

AllAfrica publie environ 500 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.