Congo-Kinshasa: Procès des jeunes UNAFEC - Présentation d'une liste de 17 victimes fauchées par balle

Les parties civiles au procès des jeunes du parti politique UNAFEC ont présenté, mardi 11 avril à Lubumbashi (Haut-Katanga), la liste de 17 victimes fauchées par balles.

Le tribunal militaire de Lubumbashi a cependant rejeté leur demande de poursuivre les prévenus pour génocide et crime contre l'humanité en plus de l'infraction de meurtre.

La défense a pour sa part voulue savoir si toutes ces victimes présentées ont un lien direct avec les évènements du 23 mars dernier d'où sa demande de voir les parties civiles en apporter les preuves.

Plusieurs témoins ont été présentés à l'audience de ce mardi, c'est notamment, les responsables des morgues de l'hôpital général de la commune de Kenya, celui de l'hôpital Sendwe, les responsables de la Croix-Rouge et ceux de l'UNAFEC et autres.

Jusqu' à la fin, aucun des témoins n'a eu la parole pour expliquer ce qu'il en savait de ce drame.

Apres débat entre les parties, le tribunal militaire de Lubumbashi a reconnu que sa saisine a été régulière.

La deuxième audience dans l'affaire de meurtre des jeunes de l'UNAFEC impliquant deux militaires des FARDC s'est tenue le mardi 11 avril à Lubumbashi (Haut-Katanga) au tribunal militaire de garnison de Lubumbashi, en présence des familles des victimes.

Les unes n'ayant pas encore retrouvé les corps de leurs membres disparus et les autres qui cherchaient à savoir pourquoi leurs enfants ont été tués, étaient toutes éplorées.

Après des débats houleux, la prochaine audience est prévue pour le jeudi 13 avril.

AllAfrica publie environ 600 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.