L'amphithéâtre Jean-Baptiste-Taty-Loutard, d'environ 1600 places, sera bientôt opérationnel pour recevoir les étudiants de la Faculté des lettres, arts et sciences humaines (Flash) dans les conditions plus commodes.

« Avec l'augmentation des effectifs à la Faculté des lettres, arts et sciences humaines, il y a un problème d'espace. Donc aujourd'hui, nous nous réjouissons des travaux de cet amphithéâtre qui sont très avancés pour accueillir les étudiants très prochainement », a déclaré la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation technologique. Le Pr Delphine Edith Emmanuel a éffectué une descente sur les lieux, le 12 avril, pour évaluer le niveau d'avancement des travaux de cet amphithéâtre situé en face de la morgue municipale de Brazzaville.

Dans les compartiments internes de l'amphithéâtre Jean-Baptiste-Taty-Loutard, tout est quasiment fini. Les derniers réglages concernent un peu plus les compartiments externes. La ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation technologique a proposé que la voie d'accès soit latérale pour éviter celle d'en face de la morgue.

La formation qualitative du capital humain, dans les meilleures conditions, est la clé de voute du développement du pays, rappelait récemment la ministre Delphine Edith Emmanuel à la communauté universitaire. La mise en service de l'amphithéâtre Jean-Baptiste-Taty-Loutard va aider à améliorer les conditions d'apprentissage des étudiants de la Flash. Aussi, l'épineux problème de pléthore, avec ses conséquences, trouvera une solution.

Par manque de places, en effet, le phénomène de désorientation des étudiants, d'une filière souhaitée à une autre non souhaitée, prenait de l'ampleur à l'Université Marien-Ngouabi avec des répercussions néfastes sur le parcours de ces derniers, au point de rendre difficile leur intégration dans le marché de l'emploi. La capacité d'accueil qui va s'améliorer avec l'opérationnalisation de l'amphithéâtre Jean-Baptiste-Taty-Loutard, dans un futur très proche, va sans nul doute éradiquer le phénomène.

Après l'ouverture des amphithéâtres de 1600 places des Facultés de Droit et des Sciences économiques, il ne restait plus que l'opérationnalisation de celui de la Flash qui ouvrira ses portes aux étudiants sous peu.