Tentative de vol, de meurtre ou de kidnapping... Les questions se posent autour de l'intrusion d'un individu dans le domicile d'un journaliste de Midi Madagasikara, mardi en pleine journée, dans le quartier d'Avaratetezana, juste après Ambodimita et ses vendeurs de bouillon de poulet.
« C'était vers 13h00, je donnai à manger au garçon dont j'ai la garde dans le salon. Quand j'ai aperçu une tête qui nous épiait. Je me suis exclamé - mais c'est qui ? - Je me suis levée et je l'ai poursuivi. Il a réussi à prendre la fuite, d'autant que le pauvre garçon terrorisé s'agrippait à moi. Je n'ai pas pu courir assez vite pour savoir par où il était allé une fois dehors« , témoigne la nénène.
Chose étonnante, l'individu n'a rien pris. « Même s'il a eu tout le temps de traverser la chambre de mon fils, passé au niveau de la cuisine. Quand je suis arrivé sur place, j'ai tout de suite vérifié si des objets avaient été volés, mais rien« . Ce qui laisse supposer que soit, il s'est tout simplement perdu, soit il avait des objectifs précis à accomplir. Quoi qu'il en soit, l'affaire est déjà entre les mains du commissariat du VIe arrondissement.
La première action a été de recourir au service de la brigade canine de la gendarmerie nationale à Ivato. Une opération difficile parce que l'individu n'a laissé aucune trace de pas. Condition minimum pour lancer les recherches et aboutir à un résultat. Le journaliste a dû se résigner. Faute de mieux, et soucieux de suivre les procédures hiérarchisées, il a déposé une plainte contre X au niveau du quartier, qui a été soumise à la police nationale.
Pour le journaliste, il a déjà remarqué quelques faits et gestes quelque peu intrigants. « Une nuit, alors qu'il faisait très sombre, j'ai aperçu l'homme de ménage du voisinage rôder près de notre voiture dans notre cour attribuée. Ma femme aussi a déjà remarqué ses agissements. Plusieurs fois également, il y avait de l'eau sur nos branchements électriques, de l'eau venant de nos voisins du dessus. J'imagine que s'il y a court circuit ou électrocution, notre fils de huit ans peut en être victime. Nous avons d'ailleurs des enregistrements vidéos de ces infiltrations d'eau« .
De nombreuses hypothèses sont à étudier. Liées au métier de journaliste du père de famille ou des actes malintentionnés du voisinage ou une tentative de vol d'amateur... Dans le cas de la première hypothèse, le but est de passer un message envers un journaliste, affilié à l'Ordre des Journalistes de Madagascar. Tout reste encore hypothèse, la plainte contre X est déposée, si nécessaire les soupçons pourraient aboutir à des actions judiciaires plus poussées.
