Ile Maurice: Petite-Rivière - Un homme menace un enfant de 11 ans avec un couteau

«Eta Mathias tacha ti l'amour.» (nom fictif) Cela fait plus de cinq fois que ce membre de la famille l'embête. Le suspect s'en serait pris à lui avec un couteau à la main il y a deux semaines de cela alors que le jeune garçon allait à la boutique en compagnie de sa tante. L'enfant de 11 ans lui aurait repondu : «Si moi mo Tacha l'amour, aber toi to Fabiano.»

Cette histoire est considérée comme un acte de bullying par la police de Petite-Rivière où la mère du petit a porté plainte le mercredi 12 avril. Elle a pu, preuve à l'appui, montrer comment son fils se faisait harceler par cet habitant de Petite-Rivière avec lequel il a des liens de parenté.

La police a arrêté le présumé harceleur ce jeudi 13 avril sous une accusation provisoire de bullying. La mère que nous avons jointe au téléphone nous raconte cette mésaventure. «Cela fait plusieurs fois qu'il embête mon fils et quand je suis allée consigner une déposition au poste de police de Petite-Rivière, les policiers m'ont dit qu'il n'y avait pas de preuves qu'il ait sorti un couteau contre mon fils. Cela remonte à deux semaines. Cette semaine, un bon samaritain m'a dit qu'il a filmé la scène. C'est cette preuve qu'il me fallait pour qu'il arrête de nuire mon fils.»

La mère explique qu'elle a eu des problèmes avec cet individu dans le passé. «Il avait pris ma moto sans ma permission et quand il l'a retournée, il en avait brulé le moteur. C'était l'année dernière. J'avais la ferme intention de faire une plainte, mais son épouse ainsi que sa belle-mère ont plaidé sa cause car il n'aurait pas assez d'argent pour me retourner un moteur. Depuis, il a gardé une dent envers moi et les enfants.»

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Samedi lors d'une réunion de famille où il était présent, un de ses oncles a demandé à la mère du jeune garçon ce qui s'est passé avec sa moto. «J'ai raconté à mon oncle ce qui s'est passé. Il n'a pas aimé que je le contrarie derrière son dos. Il m'a menacée ce dimanche alors que je venais voire ma tante. 'Mo pou touye toi ek to zenfant'. Nous ne sommes plus en sécurité avec ce genre de personnes. À n'importe quel moment, il peut s'en prend à mon fils à sa sortie de l'école.»

Ce jeudi, la police a convoqué la mère pour une parade d'identification du suspect.

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