L'audience en demande de liberté conditionnelle de Jean Pierre Amougou Belinga avait lieu ce jour, à la Cour d'appel du Centre à Yaoundé la capitale politique du Cameroun.
À la cour de ladite juridiction, du beau monde des médias, ce d'autant plus que le journaliste Nicolas Parfait SIKI, était aussi là, dans le cadre de sa demande de liberté provisoire suite à l'affaire qui l'oppose à la Fédération camerounaise de football..
On ne se gênait donc pas, jusqu'au moment où Bruno Bidjang le directeur général du pôle média Cameroun du groupe l'Anecdote arrive. Aux côtés de Nicolas Parfait SIKI, des journalistes, dont Guy ZOGO d'Equinoxe TV, venu couvrir l'audience de demande en liberté conditionnelle de Jean Pierre Amougou Belinga le PDG du groupe l'Anecdote incarcéré depuis plus d'un mois à la prison principale de Yaoundé- Kondengui, dans le cadre de l'assassinat du journaliste Martinez Zogo.
Bruno Bidjang embrasse Nicolas Parfait SIKI, poignée de mains aux confrères. Il tend ensuite la main à Guy ZOGO, non sans lui rappeler « Bonjour grand frère, je te salue parce que j'ai du respect pour toi, sinon quand nous étions SALUE enfermés, on ne fait pas ce que tu as fait ». Guy ZOGO se contient tout de même encore, et Bruno Bidjang en profite pour ajouter : : « Tu peux mentir mais pas quand même de cette manière. Dans le mensonge, tu peux quand même mettre 50% de vérité. Je tenais à te le dire le jour où je te verrai ».
Guy ZOGO trouve enfin que Bruno BIDJANG est allé un peu trop loin, s'énerve, et répond : « tu crois que tu es quoi ? Quand nous on partait à l'école, tu étais où ? ». Face à un Guy ZOGO de plus en plus menaçant, Bruno BIDJANG recule. Déjà en colère, le journaliste d'Equinoxe ajoute: « Tu as appris le journalisme où ? Sors d'abord de l'école et viens nous parler ensuite ». Bruno BIDJANG quitte le groupe des journalistes, et lance à Guy ZOGO « Je t'ai dit ce que j'avais à te dire».
N'eût été l'intervention des autres confrères présents, les deux journalistes en seraient peut-être venus aux mains.