Dakar — L'ouverture du marché sénégalais à un quatrième opérateur de téléphonie n'est pas d'actualité, a déclaré le directeur général de l'Autorité des télécommunications et des postes (ARTP), Abdou Karim Sall, estimant que la "meilleure option" pour un pays comme le Sénégal est d'avoir "deux opérateurs ou trois opérateurs au maximum".
"Je ne pense pas que la question de l'ouverture du marché à un quatrième opérateur soit d'actualité. Le marché est configuré tel que deux opérateurs ou trois opérateurs maximum pour un pays comme le Sénégal me semblent être la meilleure option", a-t-il déclaré.
Invité mercredi de la rédaction de l'Agence de presse sénégalaise (APS), il a rappelé que l'expérience ne s'est pas avérée positive pour les pays voisins du Sénégal qui avaient davantage élargi leur marché aux opérateurs.
Certains Etats de la sous-région, qui comptaient jusqu'à quatre ou cinq sociétés de téléphonie, ont "fini par se retrouver avec trois opérateurs ou au maximum deux opérateurs", a-t-il révélé.
Il estime que la priorité doit plutôt consister à "rendre les opérateurs plus dynamiques en terme de parts de marché".
"Il ne faut pas qu'on ait un super-géant à côté de deux nains, a-t-il affirmé. Ce qu'il faut faire, c'est d'avoir des opérateurs qui ont des parts de marché acceptables et qui se battent".
L'objectif doit selon lui consister à avoir une "meilleure qualité de service, mais également une meilleure qualité d'offres commerciales".