La DMK (Dynamique Monseigneur Kpodzro) change de nom pour devenir la DMP (Dynamique pour la majorité du peuple). Une façon, pour les membres de cette coalition qui regroupe plusieurs partis d'opposition et organisations de la société civile, de pouvoir participer aux élections législatives prévues cette année, et dont la date exacte n'a pas encore été annoncée. Les membres de la nouvelle DMP poursuivent leur chemin, mais sans Monseigneur Kpodzro qui avait donné son nom à la DMK, et sans le MPDD d'Agbeyomé Kodjo.
Au sein de la nouvelle Dynamique pour la majorité du peuple, on affirme en somme vouloir prendre part au scrutin à venir, sans contrarier l'archevêque émérite de Lomé, qui ne souhaitait pas aller aux élections avec une coalition portant son nom.
Selon Brigitte Adjamagbo Johnson, secrétaire générale du parti CDPA, qui coordonnait la DMK, les membres de cette nouvelle coalition veulent « saisir l'opportunité des prochaines législatives pour concrétiser l'alternance ». Elle estime, en revanche, que les élections régionales également prévues cette année « ne sont pas opportunes ».
Brigitte Adjamagbo Johnson se refuse à parler de divorce, mais la coalition perd l'un de ses membres : le MPDD d'Agbéyomé Kodjo, dont la candidature à la présidentielle de 2020 avait d'ailleurs été soutenue par la DMK. Agbéyomé Kodjo s'est récemment prononcé contre une participation aux élections.
Une position qui ne fait pas l'unanimité, dans les rangs de son parti. Le premier vice-président du MPDD Gérard Adja, qui plaidait pour la ligne de la nouvelle coalition, a été définitivement exclu des rangs du parti à la suite de son choix.