La direction générale des Editions Sidwaya a organisé, le jeudi 13 avril au siège de l'organe à Ouagadougou, une rupture de jeûne pour renforcer les liens de fraternité dans la « Maison commune ».
Temps de pénitence, de miséricorde et de partage, le mois de Ramadan est un moment important pour les musulmans dans le renforcement des liens de fraternité. Aux Editions Sidwaya, cette solidarité entre travailleurs s'est manifestée à travers une rupture de jeûne, le jeudi 13 avril 2023. Il est 18h20mn, heure de la rupture en ce 22e jour de jeûne. Réunis dans la cour de la « maison commune », musulmans et non musulmans, voisins commerçants se servent l'eau, les galettes, la bouillie et le thé avant le plat de résistance composé de riz et de soupe qui sera servi après la prière. Puis vient le temps de rendre grâce à Dieu pour les avoir permis d'accomplir cet acte de foi. Une prière au cours de laquelle, l'imam Djibril Dankambari dit avoir officié pour plus de cohésion, de paix et de tolérance comme le demande le Tout-puissant.
« C'est une bonne initiative de la part de la direction générale de Sidwaya. Car en plus des bienfaits de cette rupture commune, elle permet de créer un brassage entre le personnel, l'administration et les voisins commerçants », a-t-il expliqué. Pour la directrice générale, Assétou Badoh, c'est une tradition qui a été respectée. Car, depuis quelques années, la « maison commune » est dans cette dynamique de partage de repas commun avec le personnel et ses voisins. « Nous souhaitons que l'année prochaine, nous soyons en bonne santé pour pouvoir perpétuer cette tradition que nous ont léguée les aînés de la maison », a formulé Mme Badoh. Venu communier avec le personnel de Sidwaya, l'attaché à l'ambassade de Turquie, Butuhan Alparslan Özan a apprécié positivement cette action qui, pour lui, raffermit les liens entre les Hommes. Il a confié être venu accompagner ses frères musulmans dans ces moments de rupture collective. Cette année, la « maison commune » a reçu l'accompagnement de « Bonnet Rouge » pour cette rupture. Selon son représentant-pays, Boureima Maïga, au regard de l'épreuve que subit le corps pendant cette période, il était nécessaire pour sa structure d'être au côté du personnel de Sidwaya pour cette traditionnelle rupture en apportant « l'énergie nécessaire ».
C'est pourquoi, « quand nous avons été approchés par le journal de tous les Burkinabè pour une synergie d'actions dans le cadre d'un Iftar (rupture) à son siège, nous n'avons pas hésité. Et nous remercions les premiers responsables de Sidwaya pour cette approche et souhaitons une très bonne dernière décade à l'ensemble des musulmans du Burkina», a souhaité M. Maïga