Le comité d'organisation des Jeux olympiques de la jeunesse «Dakar2026» (COJOJ) a fait un mis à jour de sa feuille de route en direction de ce grand événement sportif. A travers une rencontre mensuelle qu'il a lancé et organisé hier, jeudi 13 avril avec le CNOSS et les différentes fédérations sportives, ledit comité a exploré les voies et moyens d'une participation de qualités des sportifs sénégalais. Pour accompagner cette dynamique, entamée depuis l'attribution des JOJ au Sénégal en octobre 2018, le mouvement sportif entend monter une coalition et offrir à l'Etat les garanties pour des meilleures conditions de préparation et de participation des athlètes et pour des médailles olympiques.
Le comité d'organisation «Dakar 2026» a encore recadré ses objectifs en direction des prochains Jeux olympiques de la Jeunesses qui se profilent et qui se déroulent pour la première fois en Afrique.
Pour une bonne maitrise de la feuille de route et pour assurer de meilleures conditions de préparation, le Comité d'organisation des Jeux Olympiques de la jeunesse (COJOJ) poursuit la dynamique de dialogue initié avec le Comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS) et les différentes fédérations sportifs en charge du travail de préparation des JOJ, du développement de la discipline, de la participation aux compétitions internationales.
«C'est une responsabilité partagée. Il faut que nous soyons prêts à l'assumer surtout les fédérations nationales, les techniciens de fédérations qui sont en train de faire un excellent travail en relation avec nos partenaires communs comme l'INSEP Paris, la coopération chinoise et d'autres partenaires», s'est réjoui Ibrahima Wade, coordonnateur général du COJOJ Dakar 2026. «Nous avons eu un dialogue très franc, ouvert qui nous a permis de savoir où sont les périmètres de responsabilité, qu'est ce que doit faire les fédérations. Le CNOSS, l'Etat du Sénégal seront là pour accompagner toute la dynamique. Je retiens de cette réunion une grande satisfaction. Tout a été mis à plat. On se comprend maintenant. Et on sait qui doit faire quoi. Il y a une matrice claire de rôle et de responsabilité a été élaboré et nous allons la suivre avec la fréquence d'une réunion tous les deux mois » poursuit-il.
Dans cette perspective, ledit comité présidé par Mamadou Diagna Ndiaye a décidé de monter une coalition qui regroupe le Cnoss, les Fédérations, le ministère des Sports et les entités de l'Etat pour garantir les meilleures conditions de préparation, de sélections des athlètes et surtout de participation pour avoir des médailles olympiques.
«Nous ne pouvons pas dialoguer avec l'Etat si nous n'avons pas une feuille de route claire et qu'est-ce que nous nous engageons à produire comme résultats. Pour que l'Etat investisse, il faut lui garantir des médailles. Il faut faire ce que nous devons faire et ensuite nous adresser à l'Etat. Pour dire voilà les délégataires de pouvoir, le travail et les écueils que nous rencontrons », soutient-il.
«Dakar va mieux que Buenos Aires»
Le coordonnateur des JOJ affirme que le Sénégal a mis la barre très haut en s'engageant à faire mieux que Buenos Aires qui a abrité les derniers JOJ en 2018 « Le Sénégal fera mieux que l'Argentine. Dakar va faire mieux que Buenos Aires car nous avons les ressources. Nous avons fait tout un travail d'étude. C'est un travail qui se fait à l'ombre. Nous sommes en train de poser des jalons extrêmement important», fait -il savoir.
Dans cet élan, le COJOJ précise que depuis l'attribution de la compétition, le Sénégal est dans le travail de repositionnement de Dakar sur la carte olympique mondiale. Ibrahima Wade rappelle que le report de jeux, a permis au COJOJ de mieux affiner le travail en terme de mobilisation et d'engagement. Ce qui a débouché aussi sur la tenue, en novembre dernier, de la première grande activité qui est le Festival «Dakar en Jeux» qui se poursuivra avec d'autres activités comme le Kid's Olympic, le sport à l'école qui va être engagé avec le ministère de l'Education nationale.