Thiès — Le président de Rewmi (majorité présidentielle), Idrissa Seck, a exprimé, vendredi, à Thiès (ouest), sa volonté d'être candidat à l'élection présidentielle du 25 février 2024.
"Est-ce que vous, qui avez posé la question, pouvez imaginer qu'une élection présidentielle se passe au Sénégal sans qu'Idrissa Seck, encore en vie, en bonne santé et en forme n'y participe pas ? La réponse la plus courte, c'est oui", a-t-il répondu lorsqu'un journaliste lui a demandé s'il fera acte de candidature ou pas.
Le leader de Rewmi et président du Conseil économique, social et environnemental donnait une conférence de presse en présence de responsables de son parti politique, dont le ministre des Sports, Yankhoba Diatara, et de nombreux militants.
Au Sénégal, le Conseil constitutionnel a seul la compétence de dire si les candidatures sont recevables ou pas, a-t-il répondu à la question de savoir si le président de la République, Macky Sall, a le droit de briguer un nouveau mandat présidentiel ou pas.
L'ancien Premier ministre et ancien maire de Thiès déclare toutefois adhérer à l'interprétation de la Constitution selon laquelle l'actuel chef de l'Etat ne peut plus, en vertu de la Constitution, faire acte de candidature.
Il est "excellent du point de vue matériel", a dit M. Seck du bilan de Macky Sall, estimant que, "du point de vue immatériel, il peut être amélioré".
Le président de la République, qu'il soutient depuis 2020, a réussi sa politique hydraulique rurale, son programme de désenclavement de certaines parties du pays, ainsi que l'électrification rurale, a reconnu le leader de Rewmi.
A son avis, Macky Sall a fait aussi de bons résultats en matière d'infrastructures routières.
L'indépendance de la justice, la transparence des affaires publiques et le rôle des membres de la famille du président de la République dans des affaires étatiques sont "à améliorer", a-t-il dit.
"Globalement, c'est un excellent bilan mais je peux faire mieux", a soutenu Idrissa Seck.
Le président du CESE dit souhaiter qu'il soit permis au leader du Pastef-Les patriotes (opposition), Ousmane Sonko, de se présenter à l'élection présidentielle, même s'il venait à être condamné dans le procès en appel le concernant pour des faits de diffamation, contre le ministre Mame Mbaye Niang.