Des échanges de tirs ont opposé, vendredi 14 avril dans la matinée, des agents de la Police nationale congolaise (PNC) aux miliciens Maï-Maï Biloze Bishambuke en plein centre de la cité de Misisi, au sud du territoire de Fizi(Sud-Kivu). D'après la société civile, ces accrochages n'ont fait aucun dégât matériel ni humain. Cependant, les assaillants ont réussi à libérer un de leur, détenu au cachot de la PNC.
L'incident s'est produit lorsqu'un groupe des combattants Maï-Maï Biloze Bishambuke a fait irruption pour libérer leur compagnon détenu au cachot de la police. Ce dernier y était pour vol qualifié commis dans cette cité minière.
Ces assaillants sont parvenus à le libérer après des échanges de tirs avec les policiers.
Le secrétaire du village de Misisi, Abedi Germain, signale par ailleurs que, jeudi 13 avril, dans la soirée, un agent de la société de télécommunication Vodacom a été attaqué dans cette cité par des bandits armés. Ces derniers lui ont ravis un téléphone, une mallette et de l'argent.
Abedi Germain a constaté un regain de la criminalité à Misisi depuis un mois :
« Ces derniers temps, selon nos enquêtes, ces bandits utilisent les revolvers. Or, les revolvers sont des armes qui sont détenues uniquement par les militaires ! Une réunion de sécurité est prévue de se tenir lundi prochain pour prendre beaucoup de mesures sur ça, ce sera une réunion de sécurité à Misisi avec toutes les autorités locales en place ».
Le 4 avril courant, les soldats du 3305e régiment des FARDC avaient arrêté un présumé criminel de nationalité burundaise avec une arme AK-47, dans la cité de Misisi, au secteur Ngandja. Le présumé criminel a été transféré avec son épouse burundaise, également, vers le quartier général de cette unité des FARDC à Lulimba pour la suite de la procédure.