Le calme est revenu dans la région de l'Amhara après une semaine marquée par des violences meurtrières contre la réforme des forces régionales annoncée par le gouvernement fédéral. La Commission éthiopienne des droits de l'homme a confirmé que des civils avaient été tués au cours des affrontements.
La vie a repris à Bahir Dar, à Debre Birhan et dans toutes les villes de l'Amhara où la tension était grande en début de semaine. Des habitants ont confirmé au site d'information Addis Standard que les commerces étaient rouverts et que la population vaquait de nouveau à ses occupations paisiblement.
Un média public régional, l'Amhara Media Corporation, a indiqué qu'à « Bahir Dar et dans le nord du Wollo », les miliciens Fanos avaient accepté l'appel au calme « des autorités régionales et du commandement de l'armée fédérale ». Un bon connaisseur de la région a indiqué que des pourparlers avaient été engagés dès mardi à la demande des miliciens, par le biais de « conseils des anciens ».
Aucun bilan précis n'est encore connu après les violents combats qui se sont déroulés dans la région. Dans un communiqué, la Commission éthiopienne des droits de l'homme a seulement confirmé que « des affrontements dans certaines zones ont fait des morts et des blessés parmi les civils, y compris des travailleurs humanitaires, à la suite d'actions menées par les forces de sécurité et d'attaques d'individus non identifiés. »