La finale du deuxième concours international des grandes voix lyriques d'Afrique s'est tenue, samedi 16 avril, au Musée national de l'histoire de l'immigration, à Paris. Plusieurs jeunes chanteurs africains ont été récompensés dans trois catégories : professionnel, semi-professionnel et amateur. Plus de cent chanteurs venus de trois continents y ont participé.
C'est la Fondation Voix lyriques d'Afrique qui oeuvre, en France, pour accompagner les artistes lyriques et chanteurs d'opéra d'origine africaine qui a organisé l'évènement.
Le jury prestigieux de ce concours, présidé par la chanteuse mezzo-soprano Hélène Delavault, a accordé sa plus haute distinction à la jeune Malgache vivant en France, la soprano Mariamielle Lamagat : « Le gagnant du concours ne dépend pas de celui qui chante le mieux, je pense. Cela dépend de celui qui se débrouille le mieux, sur le moment, musicalement, vocalement, mais je ne me considère pas comme étant la meilleure chanteuse, techniquement parlant, de tout le concours. Il y a quand même des gens incroyables ! »
Sonia Waton, d'origine camerounaise vivant en Belgique, a été récompensée, elle, de deux prix, celui de la meilleure interprétation et celui du public : « C'est l'effet que je recherche et cela a été atteint. C'est la plus belle gratification que je puisse avoir. »
Et c'est Patricia Djomseu présidente déléguée de Woman of Africa qui est l'instigatrice de l'évènement et l'organisatrice du concours : « Une édition absolument extraordinaire avec des voix merveilleuses. C'est aussi la célébration de l'excellence française. Des candidats venus des conservatoires français, d'Europe, des États-Unis, etc... et donc c'est véritablement la célébration de la diversité, de la mise en avant des voix lyriques d'opéra d'Afrique. Ce deuxième grand prix international a tenu toutes ses promesses. Nous avons découvert des voix absolument extraordinaires. »
La gagnante du grand prix, Mariamielle Lamagat, sera l'invitée Culture de RFI, lundi 17 avril.