Un rebondissement dans l'affaire de l'enseignante d'une classe de CM1 de l'école française Honoré de Balzac de Kénitra dans le Nord-Est du pays. Elle avait été suspendue suite à une plainte de parents d'élèves concernant des « propos inappropriés » qu'elle aurait tenus sur l'homosexualité et sur l'islam. Mais depuis quelques jours, d'autres parents d'élève se sont rassemblés pour défendre la professeure et l'assurer de leur soutien.
Une semaine après le communiqué conjoint du groupe scolaire Balzac et de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger annonçant la suspension de l'enseignante pour « manquement graves dans sa posture professionnelle et ses pratiques pédagogiques », de nombreux parents d'élèves, actuels ou anciens de l'école, ont décidé de prendre la parole.
Alors que la professeure présente depuis de nombreuses années au Maroc fait l'objet d'une plainte déposée par deux familles devant la justice pour « apologie de l'homosexualité » et « atteinte au symbole de l'Islam », 17 parents de la même classe ont exprimé par écrit à l'AEFE et à l'école leur désaccord sur le fond de l'histoire.
Pour eux, l'enseignante « a toujours aimé le Maroc et exprimé son respect à nos valeurs marocaines et à notre religion », concernant les propos tenus en classe, ils préfèrent garder les détails pour la justice marocaine. Tous se sont dit prêt à témoigner : « quand on aime quelqu'un, on peut le défendre jusqu'au bout », indique l'un d'entre eux.
Enfin, ces parents se disent dégoutés et consternés par la campagne de haine injuste à l'encontre de cette professeure qui se déroule depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux