L'édition d'avril 2023 de l'Africa's Pulse, réalisé par la Banque mondiale, constate que la croissance en Afrique subsaharienne reste faible, tirée vers le bas par l'incertitude de l'économie mondiale.
L'édition d'avril 2023 de l'Africa's Pulse, réalisé par la Banque mondiale, constate que la croissance en Afrique subsaharienne reste faible, tirée vers le bas par l'incertitude de l'économie mondiale, la sous-performance des plus grandes économies du continent, une inflation élevée et une forte décélération de la croissance de l'investissement - et demeure insuffisante pour réduire l'extrême pauvreté.
La croissance économique en Afrique subsaharienne devrait ralentir, passant de 3,6 % en 2022 à 3,1 % en 2023.
Bien que l'inflation semble avoir atteint son maximum l'année dernière, elle devrait rester élevée, à 7,5 % en 2023.
Face à l'assombrissement des perspectives de croissance et à l'augmentation des niveaux d'endettement, les gouvernements africains doivent se concentrer davantage sur la stabilité macroéconomique, la mobilisation des recettes intérieures, la réduction de la dette et l'accroissement des investissements productifs.
Les gouvernements sont confrontés à une augmentation des paiements de la dette et à des problèmes de liquidités, liés à des emprunts coûteux et à l'appréciation du dollar américain.
Les risques de surendettement restent élevés, souligne la BM.
22 pays de la région présentent un risque élevé de surendettement extérieur ou étant en situation de surendettement en décembre 2022.
Les conditions financières mondiales défavorables ont augmenté les coûts d'emprunt et les coûts du service de la dette en Afrique, détournant l'argent des investissements de développement indispensables, et menaçant la stabilité macro-budgétaire.
La maîtrise de l'inflation et une politique budgétaire ancrée dans la viabilité de la dette restent essentielles pour assurer la stabilité macroéconomique. Les gouvernements africains ont le pouvoir d'entreprendre des réformes internes pour rétablir la stabilité macroéconomique et mieux hiérarchiser les dépenses afin de jeter les bases de la croissance et de l'emploi futurs.