Le 18 avril 2021, le journaliste Moussa M'Bana Dicko était enlevé chez lui à Boni, région de Mopti, dans le centre du Mali par des présumés jihadistes. Deux ans plus tard, Fakara Faïnke, du journal Le Républicain et président de l'Union nationale des journalistes du Mali réaffirme son soutien au chef des programmes de la radio Dande Haïré : « Depuis son enlèvement jusqu'à aujourd'hui, les journalistes sont mobilisés à chaque instant pour lui. »
Au Mali, cela fait tout juste deux ans ce 18 avril 2023 que notre confrère, le journaliste malien Moussa M'Bana Dicko, a été enlevé.
Le 18 avril 2021, des présumés jihadistes l'ont enlevé chez lui à Boni, région de Mopti, dans le centre du Mali. Chef des programmes de la radio Dande Haïré, la Voix du Haïré, ses ravisseurs lui auraient reproché des propos critiques à leur encontre. La Katiba Macina du Jnim, le Groupe de soutien à l'Islam et aux musulmans, lié à al-Qaïda, est notoirement active dans la zone.
« Tous les journalistes maliens sont déterminés à sensibiliser et à parler de ce confrère »
Depuis deux ans, les proches et les confrères de Moussa M'Bana Dicko espèrent sa libération, à l'instar de Fakara Faïnke, journaliste au Républicain et président de l'Union nationale des journalistes du Mali (Unajom).
« Depuis son enlèvement jusqu'à aujourd'hui, les journalistes sont mobilisés à chaque instant pour M'Bana Dicko, souligne Fakara Faïnke au micro de David Baché. Les autorités nous ont également rassurés sur leur implication pour sa libération.
Vous savez que les négociations sont souvent lentes, mais nous sommes sûrs que, quand même, les autorités n'ont pas oublié notre confrère. Elles nous ont toujours rassuré sur le fait qu'elles sont en train de tout mettre en oeuvre pour sa libération. La mobilisation continue, nous sommes optimistes ».
Malgré l'attente, la libération le 20 mars dernier d'Olivier Dubois, journaliste français retenu en otage au Mali pendant 711 jours par les jihadistes du Jnim, le Groupe de soutien à l'Islam et aux musulmans, liés à al-Qaïda, est une source d'espoir pour le patron de Unajom :
« Les journalistes maliens ont cet état d'esprit, nous n'allons jamais l'oublier. Tous les journalistes maliens sont déterminés à sensibiliser et à parler de ce confrère. Nous souhaitons de tout notre coeur qu'il recouvrera dans les plus brefs délais sa liberté. »