"Réfléchir sur les voies et moyens de créer un pont de collaboration entre le Conseil Supérieur de l'audiovisuel et l'organisation Internationale de la Francophonie" était au centre d'un échange entre Christian Bosembe et Bestine Kazadi, respectivement président du Conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication (CSAC) et Représentante du Chef de l'Etat auprès de l'Organisation Internationale de la Francophonie. La rencontre s'est déroulée, vendredi 14 avril, au siège du CSAC dans la commune de la Gombe.

Au sortir de ces échanges, la Représentante du Chef de l'Etat auprès de l'Organisation Internationale de la Francophonie, Bestine Kazadi, a laissé entendre que c'était une visite de courtoisie rendue au président du CSAC, et surtout que les deux institutions luttent pour la même cause, qui est celle de la bonne gouvernance démocratique.

Elle a également renseigné que les deux parties ont décidé dans un premier temps de survoler les points forts qui peuvent être associés et utiliser leurs efforts pour la République Démocratique du Congo. C'est ainsi qu'elle a promis d'étudier en détail la feuille de route du CSAC pour l'exercice 2023-2027, afin de voir dans quelle mesure l'OIF pourrait apporter son appui à cet organe qui est membre du réseau francophone des régulateurs des médias.

Et surtout, par le biais communicationnel de la guerre que le Rwanda fait à la RDC, des ennemis de la République développent la rhétorique axée sur le discours de haine dont seraient victimes des étrangers vivant sur le territoire congolais ou des congolais originaires d'une ethnie donnée.

C'est pourquoi, face à cette stratégie d'agitation du spectre des violences contre les membres d'une communauté en RDC, Christian Bosembe et Bestine Kazadi ont convenu de se concerter pour extirper le prétexte sur le discours de haine qui serait attisé par les populations congolaises, du reste réputées pour leur hospitalité.

Le président du Conseil supérieur de l'audiovisuel a, quant à lui, rappelé que, Conformément aux promesses faites par le Chef de l'Etat, qu'un lourd châtiment est réservé à tous ceux qui vont véhiculer les messages de haine, et a ainsi promis que le CSAC se chargera de veiller à ce que les médias congolais n'en soient pas le canal.

Pour ce faire, le régulateur dit attendre de l'OIF un accompagnement suffisant pour remplir convenablement sa mission.