Adolphe Muzito a ouvertement clarifié sa position, vendredi 14 avril 2023, sur les ondes de la Radio France internationale (RFI), sur les élections de décembre prochain, telles que prévues par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). En des mots bien taillés, ce leader politique a confirmé qu'il sera bel et bien candidat à la présidentielle.
Autrement dit, il se lancera dans la course, en chair et en os, pour tenter de damer le pion à Félix Tshisekedi, l'actuel Président de la République. Il a aussi indiqué que son parti politique, Nouvel Elan, va aligner des candidats à tous les autres niveaux. A l'occasion, l'ancien Premier ministre a exigé le strict respect du délai constitutionnel. Il a insisté que la situation sécuritaire préoccupante dans l'Est du pays ne doit nullement servir de prétexte au pouvoir en place pour s'offrir un glissement. Adolphe Muzito a passé au crible la situation d'insécurité qui prévaut actuellement dans l'Est.
Il a rappelé sa proposition face à cette situation, laquelle consiste à mener la guerre contre le Rwanda pour la restauration d'une paix durable dans cette partie du pays. «Il serait préférable de chasser le Rwanda du sol congolais», a-t-il souligné.
Dès son arrivée sur l'arène politique, Adolphe Muzito n'affichait aucune ambition de briguer la magistrature suprême. Après avoir exercé les fonctions de Premier ministre sous l'ère Kabila, le voilà en ordre de bataille et n'entend absolument pas, même pas un seul instant, reculer.
Serait-il cet oiseau rare capable de relever les défis encore pendants sur l'ensemble du territoire national ?
C'est-t-à dire, restaurer la paix, améliorer les conditions de vie des congolais, relever l'économie nationale, doter le pays des infrastructures modernes à la dimension de sa vocation de pays-solution ? Seul l'avenir a la réponse à cette série de questions.