Les évêques de la Conférence Episcopale Nationale du Congo se disent vivement préoccupés par la programmation à l'Assemblée nationale, de la proposition de loi Tshiani qui verrouille les fonctions de souveraineté dont celle du président de la République, des présidents des eux chambres du parlement, du premier ministre et des généraux / aux seuls congolais /de père et de mère.
Dans une mise au point hier, le secrétaire général de la Cenco a estimé que cette loi menace la cohésion nationale et risque de déstabiliser complétement les institutions du pays et diviser les peuples.
Pour Monseigneur Donatien Nshole, la RDC est déjà suffisamment menacée par la crise sécuritaire, ajouter à cela une loi qui va d'avantage diviser le peuple, c'est toute la nation qui sera menacée à la suite de l'irresponsabilité politique.
En réaction, le député Nsingi Pululu estime que cette loi sur la nationalité programmée au calendrier de la session de mars à l'Assemblée nationale ne viole aucune disposition légale et a été examinée au niveau du Bureau d'étude avant sa programmation.
Pour Cherubin Okende, porte-parole d'Ensemble pour la République, cette proposition de loi vise simplement à écarter la candidature de Moise Katumbi Chapwe à la présidentielle prochaine parce qu'elle gène le régime en place. Faux réplique l'initiateur de cette loi Noel Tshiani qui précise l'avoir déposée avant que le processus électoral ne soit lancé en Rdc.
Ce qui pousse Danny Singoma de la Société civile a dénoncer une initiative qui menace l'unité et la cohésion nationale et dont l'initiateur n'est même pas congolais mais citoyen américain. Dans ce numéro d'Interface vous entendrez des avis contradictoires sur la proposition de loi dite Tshiani.