Afrique: Libre circulation du bétail au sein de la CEDEAO - L'opération fluidité routière lancée à Dakar

18 Avril 2023

Dans le but de favoriser la libre circulation du bétail dans les 15 pays de la Cedeao, au Tchad et en Mauritanie, l'Association ouest-africaine du commerce transfrontalier des produits alimentaires, agro-sylvo-pastoraux et halieutiques (Aoctah) a lancé, samedi 15 avril 2023, à Dakar, l'opération fluidité routière. Des macarons seront mis à la disposition des éleveurs pour faciliter le convoyage du bétail.

L'opération fluidité routière a été lancée, samedi dernière, au parc des petits ruminants de la Sogas (ex-Seras) à Dakar. Financée par le Fonds international de développement agricole (Fida), elle est mise en oeuvre par l'Association ouest-africaine du commerce transfrontalier des produits alimentaires, agro-sylvo-pastoraux et halieutiques (Aoctah).

L'initiative regroupe les 15 pays de la Cedeao, en plus de la Mauritanie et du Tchad. C'est son président, Motchosso Justin Matitoma, qui a procédé au lancement officiel. Pour lui, permettre la libre circulation des produits agricoles et le bétail, c'est contribuer au développement économique des pays.

« Le démarrage des activités est une réponse des acteurs en matière de tracasseries routières, de paiements illicites et de perte de temps. Cette activité de fluidité routière permet de sensibiliser les acteurs sur les lois, les normes et réglementations dans le commerce des produits agricoles et le bétail. Ce qui aboutira au développement économique des pays », a précisé le président de l'Aoctah.

Des macarons seront mis à la disposition des éleveurs pour faciliter le convoyage du bétail. « Le gouvernement du Sénégal a fait un très bon travail en désignant des points focaux à la Douane, la Police et à la Gendarmerie. De notre côté, nous remettons des macarons pour favoriser la fluidité et combattre les rackets », a déclaré M. Matitoma.

Pour le point-focal au Sénégal de l'Aoctah, Anna Gaye, la réduction des tracasseries permettra une baisse des prix des produits animaux. « Les éleveurs souffrent en payant entre 150.000 et 200.000 FCfa en faux frais entre le Sénégal et le Mali. Ce qui se répercute sur les prix. Donc il convient de lutter contre ces tracasseries pour la vérité des prix », a souligné Anna Gaye.

Le président du parc des petits ruminants de Seras, Mamadou Talla, a appelé tous les éleveurs à s'engager, notamment en cette veille de Tabaski. « Les éleveurs nous appellent de tous les coins du continent pour se plaindre des tracasseries routières. Nous avons besoin de 870.000 moutons pour la Tabaski. Donc, l'engagement de tous est nécessaire pour atteindre cet objectif », a indiqué M. Talla.

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