Adèle Kayinda Mahina, Ministre du Portefeuille, en exécution d'une recommandation de l'Assemblée Nationale, a suspendu, de toutes ses fonctions, Fabrice Lusinde, l'actuel Directeur de la SNEL. Ici, en fac-similé, il y a lieu de retrouver, ci-dessous, un extrait de cette note coupe-gorge.
Ainsi, les carottes sont-elles devenues cuites, pour un homme qui, depuis sa nomination, a fait flèche de tout bois. Tantôt, la justice. Tantôt, le parlement. Entretemps, au sein de la SNEL, elle-même, la levée des boucliers a même trouvé son exutoire dans les dépendances des procédures judiciaires dont certaines sont encore pendantes.
Est-ce le début de la fin de ce passage de Lusinde sur un trône à la tête de la SNEL dont il n'aura que peu duré ? Y a-t-il d'autres voies de recours ? Est-ce possible que le Président de la République aille, en vertu de son pouvoir discrétionnaire, à l'encontre d'une recommandation de l'Assemblée Nationale et, même-là, de la lettre de la Ministre du Portefeuille ? Difficile, en tout cas. Mais, en tout état de cause, Fabrice Lusinde dont la réputation est aujourd'hui souillée peut, à son corps défendant, ester une action en justice contre toute cette litanie de décisions administratives.
Autrement, il pourrait simplement s'y incliner et attendre d'autres moments, pour rebondir sur scène. La politique étant l'art du possible, il n'est pas exclu que, plus tard, qu'il soit aperçu ailleurs dans d'autres sphères institutionnelles.