Une CIRGL plus active, efficiente, avec une gestion basée sur les résultats, le Minétat en charge de l'Intégration régionale, Antipas Mbusa Nyamwisi l'a évoqué lors de l'audience qu'il a accordé ce lundi 17 avril 2023, au Secrétaire exécutif de la Conférence internationale sur la région de grands-lacs, M. Joao Samuel Caholo.
Tout a commencé par un huis clos, en tête-à-tête entre le Minétat et le secrétaire exécutif de la CIRGL. Plus d'une heure plus tard, ils ont été rejoints par leurs équipes respectives d'experts. Mbusa Nyamwisi a rappelé combien la RDC s'est employée pour la mise en place de la CIRGL et a longtemps misé sur cette organisation régionale pour le retour de la sécurité, la stabilité et la paix dans la région, particulièrement dans la partie est du pays. Hélas.
Depuis 2004, année de la création de l'organisation régionale qui englobe 12 pays dont tous les États de la sous-région de grands-lacs, l'est de la RDC vit dans la spirale de bruits de bottes et de détonations des Kalachnikovs. Certes, a reconnu le Minétat Mbusa, chaque pays a ses besoins basiques, ses défis spécifiques mais ce n'est qu'à travers des échanges sincères, au sein des structures régionales, en l'occurrence la CIRGL, que chacun des États membres peut non seulement retrouver son compte mais aussi rassurer ses voisins.
Le ministre d'État rdcongolais en charge de l'Intégration régionale s'est engagé à réactiver la CIRGL particulièrement dans son volet Paix et sécurité.
Le secrétaire exécutif de la CIRGL qui est originaire de l'Angola, un pays ravagé 27 ans durant par la guerre civile et ses corollaires des drames humanitaires, peut, grâce à son expérience et son expertise, s'employer avec succès à la pacification de l'est du pays.
» J'ai remercié le Tout puissant quand j'ai appris la nomination d'Antipas Mbusa Nyamwisi au portefeuille d'intégration régionale », a déclaré Joao Samuel Caholo. Et de renchérir, « Mbusa est un homme de terrain. Il a, grâce à son leadership, un grand rôle à jouer pour ramener la paix et la sécurité dans l'est du Congo ».
Pour le secrétaire exécutif de la CIRGL, la RDC est un État-charnière, à califourchon entre le nord et le sud, l'est et l'ouest du continent. Nous Africains devront nous mettre pour y ramener la paix.