Afrique: Arts martiaux mixtes - Les jalons de la promotion de la discipline au Congo sont posés

L'association dont l'ancien champion d'Afrique de boxe, Hurçus Samba, est président, veut se donner les moyens pour assurer la promotion des arts martiaux mixtes (MMA) au Congo. Une discipline qui s'affirme au niveau mondial. Ses dirigeants ne cachent pas non plus leur intention de créer une fédération nationale.

Le MMA n'est pas officiellement installé au Congo. Toutefois, une association a été créée pour poser les jalons de sa promotion. Un pas important franchi puisque cette association est parrainée par la Fédération congolaise de judo et disciplines associées.

« Le MMA n'est pas d'une manière officielle installé au Congo. Nous n'avons pas d'athlètes ni de cages ici. Les techniciens non plus. Nous devons premièrement former ceux qui vont aller en stage. A partir des nouvelles connaissances reçues, ils vulgariseront à leur tour le MMA dans toute l'étendue du territoire national, formeront les athlètes avec le peu de moyens que nous mettrons à leur disposition », a expliqué Hurçus Samba, le président de l'association congolaise de MMA.

Le MMA se pratique dans une cage et est attaché à toutes les disciplines de combats, notamment le judo, le kick boxing, le kenpo, la boxe, le karaté... Ce qui a permis aux responsables de l'association d'attirer déjà un nombre important d'athlètes qui souhaitent orienter leur carrière sportive. « L'essentiel est que l'athlète puisse assimiler les leçons. Nous le prenons pour le former grâce au concours des formateurs que nous aurons », a commenté le président de l'association.

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Grâce aux relations avec les instances internationales, le Congo, a précisé Hurçus Samba, est invité à participer, le 26 mai prochain, à la Colombe, en France, à une compétition internationale en grappling et MMA. Pour ne pas y faire piètre figure, les dirigeants comptent s'appuyer sur l'expérience de quatre Congolais venus du Sénégal, le pays dans lequel les sports de combats sont très avancés.

Difficultés matérielles dans la préparation

Les quatre athlètes qui procèdent à l'initiation du MMA au Congo seront engagés respectivement dans le grapping et le MMA, un ensemble des techniques de contrôle de projection, d'immobilisation et de soumission d'un adversaire dans un combat debout ou au sol, à mains nues.

« J'ai reçu l'appel de venir défendre l'équipe nationale en grapping et en MMA. Je reviens du Sénégal et Je m'entraîne avec toute l'équipe pour apporter mon expérience. Dans le pays d'où je viens, j'ai pu faire quelques combats en amateurs MMA, ce qui n'est pas encore le cas au Congo. Je suis ici pour représenter mon pays à l'étranger. Je vais donner mon corps, mon âme et mon esprit pour hisser haut le drapeau du Congo», a indiqué Jimmy 3D, l'un des athlètes venus de Dakar.

Le partage d'expérience avec ceux du Congo se fait au gymnase Nicole-Oba grâce à la supervision du coach Fofana Aboubakar, directeur technique national venu prêter main forte à l'association dans le travail de la vulgarisation du MMA. « Le MMA un sport de combat qui mélange toutes les disciplines. Nous devons faire de notre mieux pour qu'il se développe au Congo.

Nous travaillons avec les jeunes pour qu'ils comprennent la discipline. Il faut un travail de trois mois pour espérer être à la hauteur. Mais un mois c'est trop juste », a-t-il clarifié. Les jeunes, a-t-il ajouté, sont déjà prêts. L'évolution ne pourra s'observer que grâce à une bonne dose du travail qui se fera pendant un mois. « Il y a d'autres qui sont déjà dans le bain mais beaucoup de travail reste à faire. Nous n'avons pas de matériel pour bien travailler », a-t-il regretté.

Selon Hurçus Samba, la Confédération s'est engagée à envoyer, d'ici à la fin du mois de mai, des experts pour former les athlètes, les entraîneurs et les dirigeants congolais. L'apport des partenaires est vivement souhaité dans l'acquisition des cages de combats.

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