Une semaine après la confirmation par le président de la République, Andry Rajoelina, de libéraliser la filière vanille, les opérateurs sont en attente des dispositifs d'application qui seront bientôt connus. Les exportateurs attendent leur agrément afin de pouvoir travailler rapidement et sauver ce qui peut encore l'être.

Quoiqu'il en soit, la question, qui se pose actuellement du côté des observateurs, est de savoir si cette libéralisation souhaitée et demandée par les acteurs de la filière, permettra d'appliquer des prix qui seraient favorables aux producteurs. Faut-il en effet rappeler que l'un des objectifs principaux fixés par le ministre de l'Industrialisation, du Commerce et de la Consommation, Edgard Razafindravahy, a été de préserver, avant tout, les intérêts des paysans producteurs.

D'ailleurs, les techniciens de ce département travaillent actuellement sur une mise en place technique adaptée de cette libéralisation. Comme il l'avait fait auparavant, le MICC va continuer les dialogues avec les opérateurs de la filière vanille qui a, plus que jamais, besoin de l'implication de tous pour un redémarrage qui fera du bien à l'économie.