Madagascar: Plume de P - Quelques mois multicolores

Le pays se pare des couleurs du parti au pouvoir. Les bâtiments publics comme les gendarmeries, les bureaux de poste ou les écoles, sont toutes estampillées comme pour rappeler à tous que c'est la couleur tendance qu'il faudrait reconduire.

Mais est-ce que ces couleurs qui sont, il faut se l'avouer, vitaminées, suffiront-elles à raviver les flammes partisanes qui, face à la réalité, ont subi une douche froide ?

Il est indubitable que rien n'a changé. Depuis les promesses faites à l'aube de l'indépendance aux serments racoleurs essaimés ça et là pour rebooster le moral des troupes, le pays n'a fait que marcher à reculons pour atteindre les tréfonds de l'inimaginable.

Eh oui, qui aurait pensé qu'avec les richesses dont regorgent les entrailles de notre terre, on aurait raté le coche du développement et s'appauvrir au point que certains veuillent trouver asile ailleurs au risque de leur vie ?

Rouge pour révolutionner, vert pour un soupçon d'espoir, bleu pour un ciel sans nuage, orange pour un mécanisme athlétique... Les couleurs n'ont eu aucune incidence sur les rouages de l'Etat !

Nous sommes en pleine campagne pré-électorale et c'est le parti au pouvoir qui en a lancé le feu vert. Ce n'est pas vraiment légal, mais si tout le monde jouit des mêmes prérogatives, que demande le peuple !

AllAfrica publie environ 500 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.