Le projet sur les énergies renouvelables, piloté par l'entrepreneur Jolibois Delmar Bayis pour électrifier Pointe-Noire et ses environs, est en cours. Sa réalisation vise à combler le déficit en électricité, notamment dans les localités où il en manque. Il contribuera, espérons-le, à réduire enfin les délestages et répondre aux attentes légitimes d'un plus grand nombre d'usagers.

Au même titre que l'hydrolienne en expérimentation à Loubassa, dans le district de l'île Mbamou, ces initiatives viennent pallier le déficit de l'électricité qu'accuse la société Energie électrique du Congo, le principal fournisseur du pays. Louables pour ce qu'elles ne rejettent aucun produit polluant comme le gaz carbonique, les énergies renouvelables réduisent, on le sait, l'empreinte carbone et ralentissent considérablement le réchauffement climatique.

Leur contribution à la préservation de l'environnement n'est pas cependant sans inconvénients liés aux coûts des équipements et des accessoires, en particulier les batteries pour leur alimentation. Tenant compte de ces aléas, la construction d'un centre d'excellence dédié à la recherche sur les énergies renouvelables à Oyo constitue en soi une réponse à cette problématique, dans un contexte où l'on sait que les premiers panneaux solaires installés à Brazzaville et dans d'autres localités du pays n'ont pas tenu dans la durée.

Certes, le climat congolais est propice pour ce genre de dispositif, mais opter pour les énergies renouvelables dans le long terme implique en amont une meilleure appropriation de la technologie afin de préserver les acquis. Il s'agit donc en aval de disposer d'un personnel formé pour assurer la maintenance et veiller à leur meilleur fonctionnement au quotidien. Le confort de la population et le développement du pays en dépendent.