Des poubelles ordinaires aux déchets plastiques, de la question de la consommation à celle du recyclage, Brazzaville fait face à de nombreux enjeux dans la gestion des déchets. La ville génère, en effet, des volumes de déchets importants par la densité de sa population, qui implique une concentration de la consommation. Souvent accusée d'en produire en excès, la capitale congolaise ne pourrait-elle pas, au contraire, jouer un rôle clé dans la création d'un écosystème plus vertueux ?

Le projet « Brazzaville sans déchets plastiques », initié par le Cercle des élites en voyages tourisme et environnement et l'Initiative Good Deeds Days, se montre inspirant de ce point de vue.

Cette campagne a pour vocation de lutter contre les immondices et conscientiser les citoyens sur l'importance du tri ainsi que du recyclage des déchets. L'objectif dépasse bien entendu la simple conscientisation, car il vise un réel changement de comportement dans le temps, pour que chaque Congolais devienne responsable et garant de la propreté de l'environnement.

Modèle d'avenir ou pure chimère ? L'adage « L'homme se doit d'être le gardien de la nature » trouve un écho particulier à travers cette campagne. Même si le chemin est encore long et que « Brazzaville zéro déchets » semble être utopique, la valorisation des déchets plastiques, par le biais du recyclage que proposent ces deux plateformes, apparaît comme un horizon atteignable.