Les professionnels des médias ne doivent aucunement oublier leur mission sacrosainte au sein de la société, celle d'informer, former, éduquer et divertir. Pour ce faire, en perspective de la Journée Mondiale du Paludisme prévue mardi 25 avril prochain, au cours d'un briefing organisé par PNLP et Sanru mercredi, les professionnels des médias ont été conviés à informer la population sur la disponibilité et la gratuité des antipaludiques dans le secteur public et SSC; sensibiliser la population à exiger le test (TDR) et les antipaludéens recommandés par le PNLP en cas de fièvre v ; Promouvoir les pratiques clés de lutte contre le paludisme (prévention , Dépistage et prise en charge).
D'après Michel Itabu, responsable de la communication PNLP, chacun d'entre nous a déjà été traité pour un paludisme, soit simple, soit grave ou a fait soigner un frère en ayant souffert, chacun d'entre nous s'est déjà absenté du travail pour cause de malaria, a eu à contribuer, directement ou indirectement, au traitement de la malaria.
Donc, nous parlerons toujours de la malaria, cette maladie endémique qui n'épargne personne, qui a réussi à emporter dans l'au-delà certains princes et rois. Pour lui, le paludisme est l'une de plus vieilles maladies mortelles de l'histoire de l'humanité, causée par la piqûre du moustique anophèle femelle.
Objectifs du briefing des professionnels des médias consistent à faire reculer le paludisme par l'entremise des médias de briefer les journalistes sur le thème et sur les stratégies de la lutte contre le paludisme (LAP), Familiariser les journalistes avec les messages clés de la LAP, rappeler les responsabilités et les rôles des professionnels des médias dans la LAP en tant que "médiateur" dans le FRP et communiquer avec la presse sur le paludisme.
Pour cette année, le thème choisi de la Journée Mondiale du paludisme est : «Il est temps d'atteindre l'objectif zéro paludisme: investir, innover, mettre en oeuvre» avec une grande concentration sur la « mise en oeuvre ». Ainsi, ce thème n'écarte pas l'idée clé des thématiques de trois dernières années qui ont tournoyé autour :
« Zéro paludisme commence avec moi !» et coulé en un engagement-pays : «Moi, je m'engage pour zéro cas de malaria dans mon ménage ! ».Donc, la JMP veut démontrer que zéro malaria est à la portée de tous les pays, de chacun de nous, car pour RBM: la malaria est évitable et traitable.
Le paludisme tue un enfant toutes les 2 minutes (Rapport OMS 2020). C'est la cause principale de morbidité et de mortalité chez les moins de 5 ans et les femmes enceintes. Parlant des indicateurs sanitaires/Rapports PNLP, en 2021il y avait 21.345.031 cas de paludisme (19.260.604 cas de palu simple et 2.084.427 cas de palu grave (10.407.197 cas de paludisme chez les enfants de moins de cinq ans) et 22.729 décès dont 15.297 enfants de moins de cinq ans, soit 67%.
En 2022: 27.296.419 cas de palu dont 13.300.804 cas chez les enfants de moins de cinq ans et 1.209.537 cas chez les femmes enceintes ainsi que 24.880 morts dont 16.921 enfants de moins de cinq ans, soit 68%.
Mesures préventives
La Moustiquaire Imprégnée d'Insecticide à Longue Durée d'Action (MILD) est l'un de meilleurs moyens de se protéger contre les piqûres de moustiques qui transmettent la Malaria. Donc, la MILD vous protège et protège tous les membres de votre famille contre le paludisme. Car, le moustique qui transmet le paludisme (anophèle femelle) pique pendant les heures tardives de la nuit, généralement pendant le sommeil.
La pulvérisation péri et intra domiciliaire est aussi un autre moyen efficace de se protéger contre la malaria (coût élevé). L'assainissement du milieu et la gestion de l'environnement. La prévention chimioprophylaxie (TPI) de la femme enceinte. L'orientation de tout cas de fièvre dans un centre de santé.
« Il vous revient, à votre tour, chers professionnels des médias, d'aller sensibiliser pendant tout ce mois d'avril, voire au-delà, sur les dangers du paludisme et les mesures préventives à prendre. Le paludisme est une catastrophe lente; il tue à bas bruit, donc en silence, plus que la COVID-19 », a exhorté le Responsable de communication du PNLP.
Rappelons que Serge Beltshika, Manager Marketing et Communication du Sanru a énuméré la mission ainsi que la contribution du Sanru dans cette lutte en République démocratique du Congo.