*Les étudiants de l'Institut National de Bâtiment et Travaux Publics(INBTP) ont exprimé leur mécontentement ce lundi 17 avril par une manifestation devant leur institution en poussant des cris hostiles, voire brûler des pneus pour que la hiérarchie puisse revoir le montant fixé pour les frais académiques. D'après la déclaration de certains étudiants, cette hausse des frais n'a aucune raison justifiable. Mais, du côté des autorités académiques, au moment de cette manifestation, ne s'était pas encore prononcé.
Les étudiants n'arrivent pas à comprendre cette hausse vertigineuse des frais qui sont passés de 475.000 à 770.000 pour les classes montantes alors que pour les classes de préparatoires, les nouveaux étudiants doivent payer, du coup, 325 USD.
L'action engagée par les étudiants de cet institut n'est pas nouvelle. Ils ont eu à appliquer le même processus en octobre de l'année dernière mais pour une cause différente et à l'initiative du comité de gestion de l'époque qui concernait la revendication suite au déguerpissement des pensionnaires des homes et la réhabilitation de ce site universitaire situé à quelques mètres du bureau du Chef de l'Etat et du siège de l'Etat-major des FARDC.
Pour mettre fin à cela, il avait fallu l'intervention de la police occasionnant ainsi une fermeture momentanée dudit établissement et le Gouvernement avait agi dans la mesure du possible, en donnant une somme importante d'argent à la coordination estudiantine pour offrir un logement pour 32 étudiants nécessiteux.
Il sera question de savoir si les mêmes causes vont produire, cette fois-ci, les mêmes effets auprès des autorités ainsi que le corps administratif de cet établissement public dans un délai susceptible de permettre à ces apprenants de reprendre leur chemin des auditoires.
Il y a lieu de rappeler, enfin, que le vice-président du Conseil des étudiants de l'INBTP est intervenu pour apaiser ses collègues, tout en leur suggérant de gérer ce problème à l'amiable et en leur proposant d'entamer un processus des négociations avec le Comité de Gestion de cet Institut.