Au moins 24 cas des tueries ciblés sont enregistrés, depuis janvier dernier, dans le secteur de Tanganyika, territoire de Fizi (Sud-Kivu).
Le dernier cas remonte à mercredi dernier à Nundu, où une femme âgée de 40 ans a été abattue devant la porte de son domicile vers 19h30 par deux malfrats.
Ces assaillants ont fui à bord d'une moto vers Baraka, rapportent des sources sur place.
D'autres cas des tueries ont été monitorés aux villages à Kabondozi, à Mboko 4, à Mboko 3 et au quartier Orac.
Dans un memo adresse à l'autorité civile locale, la société civile de Tanganyika a attribué cette insécurité à la circulation incontrôlée d'armes légères entre les mains des civils ainsi que la présence des groupes armes locaux et étrangers.
Ce mode opératoire des malfrats continue à terrifier les habitants, souligne cette structure citoyenne.
Ce vendredi, lors de la sensibilisation, le chef de secteur de Tanganyika, John Mulondani, a appelé les jeunes à se désolidariser de détenteurs d'armes et à les dénoncer auprès des services de sécurité.
Après, Sangya, cette sensibilisation se poursuivra à Lweba, Mukolwe, Lusenda et Lusambo, dans le secteur de Tanganyika.
Cette sensibilisation fait suite à une demi-journée ville morte organisée jeudi sur toute l'entendue du secteur de Tanganyika par la société civile forces vives.
La société civile forces vives a initié cette demi-journée ville morte pour dénoncer la recrudescence des tueries dans le secteur de Tanganyika.