Le livre reste une valeur sûre, à en croire les Mika Solofonantenaina Randria, Toavina Ralambomahay, Riri Razafindrabe, lors de l'après-midi littéraire au « Le Park » Bemasoandro Itaosy, samedi.

Devant une assistance composée de spécialistes du domaine, allant de la bande dessinée, à la poésie, les porteurs de projets sur l'histoire post-indépendance de Madagascar... Cette rencontre est le premier du concept « Bar à livres », des moments ont été réservés à Randja Zanamihoatra, à la comédie et d'autres encore. Le premier à soutenir cette force inamovible du livre est Vanga pour les planches, Mika Solofonantenaina Randria dans le civil, avec les enjeux de l'intelligence artificielle. « Tant mieux si elle est là, tant mieux s'il y a des intelligences créées par l'être humain. Il faut que ceux ou celles qui ont la possibilité de nager là-dedans les maîtrisent et soient aptes à les utiliser. Nous ne devons pas en avoir peur.

Ce genre de choses a toujours accompagné l'Histoire du genre humain. Par exemple, auparavant quand les ordinateurs ont débarqué, on s'est dit que les auteurs allaient disparaître. Ceux et celles qui peuvent les exploiter doivent pouvoir en vivre ». Durant ce premier volet de « Bar à livres », les éternelles questions sur « comment vivre de la littérature ? » ont encore été posées. A Madagascar, écrire se résume seulement à une passion, pas un vrai métier. Pour Toavina Ralambomahay, il est temps d'atteindre ce cap.

Pour qu'un jour « nous puissions citer des auteurs malgaches dans nos discours ». Gandhi, Noam Chomsky, Marcus Garvey, Stiglitz et compagnie sont toujours les premiers dans la bouche des Malgaches. Un détail, mais toutefois un fait important, pour témoigner de la dynamique littéraire nationale.