Caxito — L'Angola figure parmi les 25 pays avec le plus grand changement en termes de lutte contre la corruption dans le monde, et est actuellement classé 116 sur 180 pays, avec 33 points, dans l'indice de perception de la corruption.

Les données ont été avancées par le délégué à la justice et aux droits humains de Bengo, Carlos Macuti, à l'ouverture de la séance de consultation publique du projet de stratégie nationale de prévention et de répression de la corruption 2023 à 2028.

Il a souligné que les statistiques montrent que le pays a pris des mesures pour lutter contre la corruption et que cela est le résultat d'indicateurs tels que la volonté politique, des élections justes et transparentes, l'indépendance effective du pouvoir judiciaire par rapport au législatif, les actions de la société civile, l'implication des médias pour faire connaître et dénoncer les actes de corruption.

La stratégie nationale de prévention et de répression de la corruption (ENAPREC) vise à réduire le taux de corruption en promouvant l'intégrité, la transparence et en améliorant la prestation de services dans tous les secteurs.

En tant que mission, l'ENAPREC entend reconnaître la nécessité d'atténuer l'impact de la corruption, renforcer les politiques élaborées par l'Exécutif dans le cadre de la prévention, de la détection et de la répression de la corruption, promouvoir une culture de transparence, d'intégrité, de bonne gouvernance et de responsabilité .

L'ENAPREC est coordonné par le Bureau du Procureur général (PGR), en coordination avec l'Inspection générale de l'administration de l'État (IGAE) et le Ministère de la justice et des droits de l'homme.