Sénégal: Présidentielle 2024 - Macky confirme le départ d'Idy et maintient le flou sur sa 3ème candidature

Invité de l'émission Yoon wi chez nos confrères de la Rfm (privée), diffusée peu après la sortie de son désormais ex-allié, Idrissa Seck, le chef de l'Etat a confirmé la fin de son compagnonnage avec le leader de Rewmi en précisant que la déclaration de candidature de ce dernier est l'une des conséquences de ce divorce. Interpellé sur sa 3ème candidature, Macky Sall a maintenu sa position de « ni oui ni non ».

Le chef de l'Etat continue de maintenir le suspense au sujet de sa 3ème candidature lors de la présidentielle du 25 février 2024 prochain. Interpellé sur cette question lors de son passage dans l'émission « Yoon wi » de la Rfm (privée), diffusée le samedi 22 avril dernier, peu après la conférence de presse du leader de Rewmi, Idrissa Seck, le chef de l'Etat a réitéré sa réponse de « ni oui ni non ».

«C'est vrai que beaucoup veulent savoir si le président va déclarer sa candidature ou pas. C'est leur droit. Je l'ai dit et je le répète, j'en parlerai au moment venu dans pas longtemps In Shaa Allah. Déjà moi, je ne suis pas seul. J'ai des alliés et les membres de mon parti. Et ceux-là, au moment venu, ils traiteront la question.

Peut-être que ce sera bientôt », a-t-il annoncé avant de faire remarquer qu'« il y en a qui ne regardent pas ce que je fais. Ce n'est pas mon travail qui les intéresse. Ce qui les intéresse, c'est quand est-ce que je vais quitter la tête du pays. C'est cela leur problème ».

Par ailleurs, interpellé sur la rupture de son alliance avec le parti Rewmi, le chef de l'Etat tout en confirmant cette information a précisé que la « déclaration de candidature d'Idrissa Seck est l'une des conséquences de son départ de la majorité (coalition Benno Bokk Yakaar) et du Conseil économique social et environnemental ».

« Idrissa Seck a fait part de sa candidature à la présidence de la République. Il est dans un régime présidentiel et le fait qu'il pose sa candidature est un acte de rupture par rapport au compagnonnage. Donc j'ai constaté et pris acte de son départ du CESE et de ses ministres », a ajouté le chef de l'Etat qui a nié par ailleurs tout accord secret avec son désormais ex-allié au sujet de la présidentielle de 2024.

« En 2020, je l'ai appelé pour qu'il nous rejoigne afin qu'on travaille ensemble pour le Sénégal, mais pas pour évoquer les élections présidentielles de 2024. Je lui ai fait savoir qu'il a toute la liberté de faire ce que bon lui semble en 2024. Il est parti et je prie pour lui. On n'a aucun problème. Ceci ne va rien changer dans nos rapports ».

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