Afrique: Et le Forum Afrique 2023 ...

Organisé à Paris le 18 avril par le CIAN (Conseil français des investisseurs en Afrique), le quotidien L'Opinion et L'Agefi sous le haut patronage du président français, Emmanuel Macron, le Forum Afrique 2023 a démontré, s'il en était besoin, que le continent du grand Sud est aujourd'hui plus que jamais le partenaire majeur des entreprises européennes en général, françaises en particulier. Et que, de ce fait, celles-ci ont tout intérêt à s'engager plus et mieux dans cette partie de la planète.

Tout au long de la journée, en effet, devant un public aussi nombreux qu'attentif, de hautes personnalités africaines se sont relayées afin de préciser l'enjeu majeur que constitue aujourd'hui ce vaste marché continental dont les peuples sont les plus jeunes et dont les ressources naturelles sont aussi vastes, riches, diverses qu'encore relativement peu exploitées. Représentés par des ministres, des hauts fonctionnaires, des dirigeants de grandes entreprises, le Congo, la République démocratique du Congo (RDC), le Cameroun, le Niger, le Tchad ont fait valoir, données naturelles et économiques à l'appui, les atouts majeurs que cette partie du monde détient et qui feront d'elle, dans les années, les décennies à venir, l'un des principaux acteurs de l'économie mondiale.

Une situation à tous égards exceptionnelle que le président Denis Sassou N'Guesso, interrogé par Nicolas Beytout, directeur général du quotidien l'Opinion et de l'agence économique Agefi, a exposée avec force dans la visioconférence qui est venue clôturer la première partie du Forum et dont nous avons nous même publié l'intégralité dans les numéros des Dépêches de Brazzaville et du Courrier de Kinshasa parus le 19 avril.

De ce Forum qui a été complété l'après-midi du 18, dans les Salons Concorde des Invalides, par des Ateliers sur le Niger, le Tchad, le Congo et la RDC est ressortie cette évidence que la crise multiforme qui déstabilise la communauté internationale n'affecte en rien, d'une part, la volonté des investisseurs de développer leurs activités en Afrique, d'autre part, la détermination des Etats de tout mettre en oeuvre sur leurs territoires pour faciliter l'insertion de ces mêmes investisseurs dans leur économie. Une volonté réciproque qui ne peut avoir, à très court terme, que des effets positifs dont les peuples concernés tireront à coup sûr de grands bénéfices.

Conclusion de tout ceci : rien n'est plus important dans un tel contexte, pour les pays concernés, que de faire valoir leurs atouts par les voies les plus diverses, la communication notamment. Exactement comme cela s'est produit lors du Forum de Paris, il y a tout juste une semaine.

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