Afrique: Mines - Les participants au PanafGeo2 visent la création d'une plateforme d'échanges

Débuté le 10 avril dernier, à Brazzaville, le deuxième module du programme sur la gestion de l'information géoscientifique, PanafGeo2, s'est achevé le week-end sur fond de recommandations.

Au terme de onze jours de travaux en commission et en plénière, qui leur ont permis de renforcer leurs capacités professionnelles en matière de gestion de l'information géoscientifique, les dix-huit participants au PanafGeo2 ont adopté quelques recommandations.

A l'endroit des organisateurs, ils ont plaidé pour que la durée de la formation soit rehaussée afin de leur permettre de bien assimiler les notions et thématiques abordées ; pour la mise en place d'une plateforme d'échanges en vue de créer un contact continu et le partage d'expériences entre les formateurs ainsi que les stagiaires.

A l'égard des dirigeants et responsables des différents services géologiques africains et administration en charge du secteur minier, par contre, les stagiaires ont recommandé d'accompagner la mise en pratique des connaissances ainsi que la création d'une plateforme d'échanges d'informations geoscientiques entre les services géologiques publics afin de pérenniser l'expérience acquise.

Clôturant les travaux, le ministre d'Etat, ministre de l'Industrie minière et de la Géologie, a salué la bonne tenue de ce module de formation qui a réuni les cadres miniers venus de neuf pays d'Afrique francophone.

« Nous voici arrivés au terme de la formation sur la gestion de l'information géoscientifique. Onze jours durant, je suis confiant que vous vous êtes appropriés la quasi-totalité des thématiques débattues ainsi que les pratiques d'usage en matière de gestion de l'information minière. Que l'Union africaine, l'Union européenne et les services géologiques européens et africains trouvent ici l'expression de ma profonde gratitude », a indiqué Pierre Oba.

Pour le Congo, la formation reçue permettra aux experts miniers de constituer une base de données fiable qui permettrait aux investisseurs de s'imprégner du taux, de la qualité ainsi que de la quantité des mines que regorge son sous-sol.

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