Cote d'Ivoire: Développement du pays - Ouattara, le vrai porte-bonheur des Ivoiriens

De l'enfer à la renaissance. De 1993 à 2023, soit environ trois décennies après la mort de Félix d'Houphouët-Boigny, la Côte d'Ivoire a connu trois vies aux fortunes diverses. Une première avec Henri Konan Bédié, qui a succédé au père fondateur dont il n'a pas su- à défaut de le fructifier-préserver l'héritage.

D'un havre de paix, il a fait de cette terre d'hospitalité le terreau de l'ivoirité, sur fond de tribalisme et xénophobie, de division des Ivoiriens. En six petites années d'une gouvernance à vue sans vision ni objectif précis, Bédié s'est échiné à protéger, au péril de la cohésion sociale, un pouvoir qu'il n'a pas acquis de haute lutte, en se mettant à dos dans sa guerre inutile contre Alassane Ouattara, une bonne frange de la population. Si son parti a perdu le nord, c'est essentiellement dû à l'acharnement quasi-obsessionnel de son régime sur Alassane Ouattara et les ressortissants de la partie septentrionale du pays. L'histoire retient que c'est Bédié qui a plongé le pays dans la zone de turbulence. Le dire, ce n'est pas lui faire porter seul le chapeau des tourments que le pays a connus. C'est juste un devoir de mémoire ; rappeler sa lourde responsabilité dans cette page sombre de la vie de la Nation ivoirienne. « L'histoire, disait justement Houphouët-Boigny, est un témoignage ».

La deuxième vie que le pays a connue, après la parenthèse éclair et douloureuse de la transition militaire, ce sont les dix ans de règne désastreux de Laurent Gbagbo. Élu à la tête du pays dans des conditions, selon ses propres termes, calamiteuses, le leader frontiste ne fera pas mieux qu'Henri Konan Bédié. Non seulement il embouche la trompette de l'ivoirité en amplifiant le clivage ethnique, mais surtout il érige la violence et la terreur en mode de gouvernance. La refondation - son programme politique qu'il annonce - se mue en une puissante et répressive dictature. C'est sous Laurent Gbagbo que la Côte d'Ivoire a connu le phénomène effroyable des escadrons de la mort. Avec à la clé, des enlèvements suivis d'exécutions sommaires. Camarah Yêrêfê H, Emile Téhé, Dr Benoît Dacoury -Tabley...ont été enlevés et abattus. Sans coup férir. Que dire du général Robert Guéï et de son épouse Rose ; ou encore son aide de camp, le capitaine Fabien Coulibaly qui ont été froidement assassinés le 19 septembre 2002, au lendemain du déclenchement de la crise militaro-politique qui a donné lieu à une rébellion armée...La liste des victimes, connues ou anonymes, du pouvoir Gbagbo est si longue qu'on pourrait écrire de nombreuses lignes sans l'épuiser.

Le régime Gbagbo a également consacré, au mépris des règles sécuritaires, le culte de la voyoucratie, avec de jeunes instrumentalisés et conditionnés à la violence, baptisés pompeusement « Jeunes Patriotes ». Dieu seul sait, combien de mal ces jeunes gens ont fait dans ce pays : agressions, bastonnades, vandalisme...Et pour couronner le tout, le supplice du feu imposé à de pauvres individus qui ont eu le malheur d'être sur leur chemin ou leur cible : le fameux article 125 (pétrole 100 FCFA et boite d'allumettes, 25 FCFA).

Côté gestion des affaires de l'Etat, c'était aussi le chaos : prévarication des deniers publics, gabegie, népotisme, corruption endémique, absence de la culture du résultat...L'achat d'une usine désaffectée de Fulton aux Etats-Unis d'Amérique - un fait criant du gros détournement dans la filière café-cacao - est symptomatique de la mal gouvernance du pouvoir Gbagbo. A cela s'ajoute un manque flagrant d'investissements dans la construction d'infrastructures de base et de vision prospective. Quand il quitte le pouvoir en avril 2011, après avoir été doublement vaincu (dans les urnes et sur le terrain militaire), la Côte d'Ivoire est, elle, au fond du précipice. Dans un état de délitement total : administration déglinguée, système sécuritaire totalement déréglé et une économie à terre.

C'est de ce pays défiguré qu'hérite Alassane Ouattara en mai 2011 après son investiture à la Fondation Félix Houphouët-Boigny. Avec lui, la Côte d'Ivoire entame sa troisième vie post-Houphouët-Boigny, celle de la résurrection. Deux décennies plus tard, le pays est métamorphosé : construction à la pelle de routes et autoroutes, barrages, centres de santé, écoles, universités... Le pays a également renoué avec la croissance économique, avec un taux moyen de 8% entre 2011 et 2019. De même, la Côte d'Ivoire a repris sa place dans le concert des Nations, et est redevenue le pays respecté de la sous-région voire du continent qu'elle était jadis. A cette embellie, il faut ajouter des mesures sociales très fortes comme le relèvement du Smig par deux fois, d'abord de 36 607 FCFA à 60 000 FCFA en 2013 et ensuite de 60 000 FCFA à 75 000 FCFA le 1er janvier 2023 ; le déblocage des salaires des fonctionnaires et agents de l'Etat en juin 2015 après un gel de près de 30 ans ; le paiement du stock des arriérés de salaire ; les filets sociaux productifs, et plus récemment, en août 2022, la revalorisation, à hauteur de 20 000 FCFA par mois, de l'indemnité contributive au logement pour l'ensemble des fonctionnaires et agents de l'Etat ; la revalorisation de l'allocation familiale, qui passe de 2 500 FCFA à 7 500 FCFA par mois, et la prime spéciale « ADO », etc. Sans oublier le nivellement du taux d'électrification qui culmine aujourd'hui à plus de 80%, alors qu'il n'était que de 33,1% en 2011. En un peu plus d'une décennie, là où il en faudrait peut-être trois pour d'autres, Alassane Ouattara a hissé le pays à un niveau si important du développement qu'il tend fièrement les bras vers l'émergence.

Et, dans cette Côte d'Ivoire qui se reconstruit remarquablement depuis 2011, il n'y a désormais plus de place pour la manipulation, les tergiversations, les soubresauts, la politique politicienne. Les Ivoiriens apprécient à sa juste valeur, le retour de la paix et de la stabilité, le développement harmonieux du pays. Avec ces nombreuses infrastructures sorties de terre, ces routes et ces ponts qui font la fierté du pays et facilitent la vie aux Ivoiriens, en terme de déplacement notamment ; ces villages qui savourent le bonheur d'avoir quitté l'obscurité pour la lumière ; ces écoles qui soulagent ces pauvres enfants obligés de parcourir chaque jour des kilomètres pour aller apprendre ; ces centres de santé qui offrent l'opportunité aux populations des cités urbaines et des villes rurales d'avoir accès à de meilleurs soins. Bref, la Côte d'Ivoire se porte mieux ; et les Ivoiriens vivent mieux. Et même si tout n'est pas parfait, Alassane Ouattara a incontestablement marqué l'histoire de ce pays. Avec donc un bilan aussi probant et inattaquable- malgré les dénégations d'une opposition qui ne critique que pour critiquer sans aucune force de proposition- le Président Ouattara s'affirme, indéniablement, comme la seule alternative crédible pour la préservation de la stabilité, la poursuite du développement harmonieux du pays. Tout le contraire de Bédié et Gbagbo qui ont montré leur incapacité à diriger convenablement et à développer la Côte d'Ivoire. Ne pas le voir, c'est nier une évidence qui saute pourtant grandement aux yeux.

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