La circulation s'est arrêtée net sur la nationale numéro 2, à la hauteur de Mandraka. Pendant près de cinq heures, les flux de véhicules se sont arrêtés dans les deux sens, notamment pour les camions. Cette situation s'est installée lorsqu'un camion en provenance de Toamasina s'est renversé sur la montée, après avoir négocié un virage. La cause de l'accident est imputée au mauvais état de la route, d'après les informations recueillies sur les lieux. Le mastodonte s'est écrasé en se faufilant entre les trous béants qui jonchent le tronçon. La pluie battante qui a sévi la nuit n'a fait qu'aggraver l'état de la route. L' accident s'est produit vers 4 heures du matin.
Opération difficile
C'est seulement aux alentours de 9 heures que la semi-remorque a pu être dégagée et que la circulation a pu reprendre pour les véhicules lourds. La situation a empiré pendant cette perturbation. Alors que les véhicules légers pouvaient encore passer en empruntant une petite ouverture sur le bas-côté, un autre sinistre s'est produit lorsqu'un camion porte-conteneur roulant en direction de Toamasina a lui aussi tenté de se frayer un chemin. La deuxième semi-remorque est tombée dans un canal de drainage sur l'accotement après avoir parcouru une centaine de mètres.
Emporté par son poids, il s'est renversé pour terminer sa course sur son flanc droit. Pour les deux accidents, aucun blessé n'est à déplorer. « La reprise de la circulation était notre priorité. Sitôt alertés de l'accident, nous nous sommes précipités sur les lieux pour trouver une solution », indique le commandant de la brigade territoriale de la gendarmerie nationale d'Ambatoloana. « Il a fallu alterner les flux, étant donné que les véhicules devaient passer un à un.
Des gendarmes ont été postés sur les lieux jusqu'à ce que la circulation soit vraiment rétablie», a-t-il poursuivi. Jusqu'à hier en début de soirée, le deuxième camion était encore affalé dans un coin de la route. La cargaison de bouteilles qu'il devait acheminer vers Toamasina a dû être déchargée. En attendant que le véhicule soit dégagé, la gendarmerie continue à prendre la situation en main.