Le Programme de développement local de 145 territoires (PDL 145) a démarré presque partout dans la province du Sud-Kivu, sauf dans les territoires où les communautés à la base ne s'entendent pas sur l'identification des lieux de mise en exécution, font savoir des sources locales.
Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) qui est chargé de la mise en oeuvre du PDL 145 au Sud-Kivu prévient que si le délai imparti aux travaux est dépassé, les territoires concernés vont rater cette opportunité de développement offerte par le gouvernement de la RDC.
Dans le territoire de Walungu, par exemple, les travaux peinent à démarrer alors que les entreprises d'exécution ont déjà signé les contrats depuis deux semaines.
La société civile et l'administrateur de territoire ne s'entendent pas sur la localisation du site, différent de celui contenu dans le contrat soumis par le ministère du Plan.
Il s'agit du site où devait être érigé le bâtiment administratif du territoire. La société civile veut maintenir le site de Walungu centre tel que proposé par le gouvernement central, tandis que l'administrateur veut délocaliser le bâtiment à une dizaine de kilomètres, à Mubone.
Dans le territoire de Fizi où les travaux ont démarré, une incompréhension s'est installée entre l'entreprise exécutante et la communauté locale. La population souhaite que l'entreprise PROCOM arrête les travaux de construction du bâtiment scolaire en cours à Baraka pour le faire plutôt à Sebele. Du coup, la poursuite des travaux est bloquée.
Même situation dans le territoire de Kalehe où certains acteurs exigent que le bâtiment scolaire de Kalima soit délocalisé à Minova.
Ces quelques incompréhensions et bien d'autres risquent de compromettre le Programme du gouvernement dans ces milieux, s'inquiète son coordonnateur provincial au bureau du PNUD/Sud-Kivu.