Le Vice-premier ministre, ministre de l'économie nationale, Vital Kamerhe, a rassuré sur son engagement dans le travail en vue de la rationalisation des coûts des soins de santé de qualité à toutes les couches de la population en République démocratique du Congo. Ces affirmations ont été tenues au cours de la réunion du jeudi 20 avril dernier avec une mission d'assistance technique du département des finances publiques du Fond Monétaire International (FMI)/Volet politique fiscale.
Les discussions entre les deux parties étaient axées sur la réforme de la tarification des services de santé et accès universel. Il était question pour la mission du FMI d'avoir des explications sur la tarification des produits et services de santé visée par les réformes en cours ainsi que les mécanismes de financement.
Vital Kamerhe tient fermement à la volonté politique du gouvernement national de faire aboutir ces réformes d'une importance capitale pour la population congolaise, dont la grande majorité est aujourd'hui privée des soins de santé de qualité. A l'en croire, de grandes avancées en termes de travail ont été enregistrées au niveau du ministère de l'Économie Nationale de mèche avec des experts du secteur de santé, ceux du ministère et des partenaires. Ce travail avait abouti à l'élaboration de deux projets de décret qui seront bientôt signés par le Premier Ministre.
A noter que le premier projet de décret porte sur la création et l'organisation d'un établissement public dénommé Office National d'approvisionnement en Médicaments (ONAMED). Il y aura la mission de promouvoir la production locale et l'utilisation rationnelle des médicaments, assurer la disponibilité des médicaments de qualité, rendre accessibles les médicaments à l'ensemble de la population.
Le second projet de décret est axé sur la règlementation de la tarification et des prestations sanitaires. Il va déterminer les éléments pour la tarification des prestations sanitaires dans les établissements des soins de santé publics et privés.
Le ministre a rassuré à la délégation du FMI que des efforts sont fournis pour que ces réformes soient moins coûteuses, et qu'il sera notamment question de créer les conditions nécessaires pour réglementer le secteur et combattre les fraudes.