Congo-Brazzaville: Hydrocarbures - Le pays va exporter le gaz naturel liquéfié

Le président Denis Sassou N'Guesso a lancé, le 25 avril, au quartier Côte Mateve à Ngoyo dans le sixième arrondissement de Pointe-Noire, les travaux de construction d'une usine de traitement du gaz naturel liquéfié, fruit du partenariat entre la République du Congo et la compagnie pétrolière italienne Eni.

Le président Denis Sassou N'Guesso a lancé, le 25 avril, au quartier Côte Mateve à Ngoyo dans le sixième arrondissement de Pointe-Noire, les travaux de construction d'une usine de traitement du gaz naturel liquéfié, fruit du partenariat entre la République du Congo et la compagnie pétrolière italienne Eni.

Le projet, qui s'inscrit dans une approche de zéro-torchage, prévoit l'installation de deux usines flottantes de liquéfaction de gaz naturel (FLNG) dans les champs de Nené et de Litchendjili, déjà en production, et dans d'autres champs qui doivent encore être développés. Le premier FLNG, en cours de conversion, a une capacité de 0,6 million de tonnes par an et va entrer en production cette année. Le second FLNG en construction sera opérationnel en 2025 avec une capacité de 2,4 millions de tonnes par année. A terme, il est attendu une production de 3 millions de tonnes par an, soit environ 4,5 milliards de mètres cubes par an à partir de 2025.

Pour Claudio Descalzi, président directeur général d'Eni SPA, ce projet permettra au Congo de rejoindre le groupe restreint des exportateurs mondiaux de gaz naturel liquéfié. « Nous sommes très fiers de travailler depuis plus de 50 ans dans ce pays et de jouer un rôle renouvelé dans la transformation du secteur énergétique et celui de l'économie.

La production du gaz au Congo représente une stratégie visionnaire proposée il y a plus de 20 ans par la société Eni et immediatemment soutenue par le président Denis Sassou N'Guesso. Un choix clairvoyant qui nous permet aujourd'hui d'apporter les reponses concretes, rapides et efficaces au contexte complexe de sécurité énergétique et de transition énergétique dans lequel nous vivons », a-t-il indiqué.

%

De son côté, le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua, a signifié que c'est un nouveau challenge, cette unité de production représente un élément de plus pour la croissance économique. Le monde entier admet que la valorisation du gaz naturel en constituera pour les années à venir et de plus en plus le principal ciment du scientifique et sa sève nourricière, a-t-il estimé.

Ainsi, le gaz naturel est donc désormais pour le siècle présent le moteur par excellence de la transition énergétique, a poursuivi le ministre, ajoutant que le Congo, pays producteur de pétrole, fait désormais partie, grâce à son important potentiel gazier à travers ce projet, des pays de la solution énergétique pour l'avenir de ses habitants et de l'ensemble des marchés mondiaux de gaz naturel. «Le Congo sous l'impulsion de son président et de son gouvernement est en train de rédiger une nouvelle page de son histoire énergétique en vue de passer du statut de pays pétrolier à celui de pays pétrolier résolument gazier.

En plus de divers emplois directs et indirects, c'est pour une première fois au Congo qu'on utilise du gaz naturel à usage commercial. Ainsi, dans quelques mois avant la fin de l'année, le Congo exportera le gaz naturel liquéfié dans une première phase et dans une deuxième en 2025», a dit Bruno Jean Richard Itoua.

AllAfrica publie environ 600 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.